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5 septembre 2012

La psychanalyse pour les nuls Christian Godin, Gilles-Olivier Silvagni

D’ordinaire je me réserve le chapeau et le coup qui l’accompagne. Exception pour l’ami GOS, c’est lui qui se chapeaute sans barguigner. Voyez vous-même ce que ça donne de laisser un auteur, psychanalyste au demeurant (à Paris de surcroît), se livrer au périlleux exercice de l’auto-annonce.

PHG


PSYCHANALYSE POUR LES NULS ?

Publié le septembre 6, 2012
par Gilles-Olivier Silvagni

Voila, les envois presse viennent de se faire et désormais le compte à rebours est engagé : en principe, la sortie en librairie c’est pour le 13 septembre.

D’ici là, entre les amis (peu nombreux) et les destinataires susceptibles d’accuser réception, les retours et commentaires vont commencer à flinguer sur les – inévitables – bourdes coquilles et what else qui ne manquent jamais de se repérer après-coup, comme de juste !

Alors, puisque le dicton selon lequel on n’est jamais mieux servi que par soi-même est probablement bien-fondé, j’annonce fièrement la parution de :

Librairie Gallimard
Couverture recto / verso
[Vidéo : Sans titre]
La psychanalyse pour les nuls
Gencod
9782754025423

Christian Godin, Gilles-Olivier Silvagni
First – Pour Les Nuls
13 Septembre 2012
Psychanalyse
432 pages, 23 X 19 cm

Vous remarquerez, c’est la librairie Gallimard, hein ? pas mal non ?

Notez, j’aurais pu aussi bien proposer une autre librairie en ligne, même si je regrette l’évolution actuelle qui pénalise les librairies traditionnelles, mais je n’y peux rien et vous non plus (sauf si vous êtes Aurélie Filipetti). Donc c’est comme ça, les bouquins désormais sont annoncés par les librairies en ligne près de trois semaines avant que les livres soient enfin physiquement présents dans les rayons en ville.

Reprenons. C’est Gallimard et pas une autre librairie en ligne ! Plusieurs raisons à ce choix. D’abord, ça me fait plaisir que mon nom, même en tout petit et à la place modeste qu’il occupe, se retrouve chez Gallimard, et tant pis si ce n’est que dans la librairie. Et ensuite, même si je n’ai rien contre Amazone, c’est que j’ai désormais une fort mauvaise dent contre la FNAC.

Mais procédons par ordre et commençons par le commencement, c’est à dire par la fin, si j’ose dire – et je vois bien que je m’embarque mal.

C’est que Giulio Cesare Silvagni, feu mon père, fut un auteur Gallimard, dans les années cinquante-soixante, et que si ses livres sont épuisés depuis bien longtemps, il n’en reste pas moins que ça me fait quelque chose vingt-cinq ans après sa disparition, de voir réapparaître nos noms côte à côte. La mémoire d’Internet semble sans limites. Et mon père, gentilhomme du dix-neuvième siècle, qui n’aurait jamais rêvé un système aussi étonnant que le web, n’échappe pas à la règle: il figure bien à sa place dans les auteurs de langue française, avec plus d’une demi-douzaine de parutions datant d’une époque où la chose imprimée avait un autre statut qu’aujourd’hui.

Quelques copains me l’avaient fait remarquer, un petit tour sur un moteur de recherche : Google ou un autre affichent en effet presque tous ses romans.

Pour moi qui n’ai jamais signé que quelques articles ici et là, en revanche, c’est une première. Je m’attendais donc à me retrouver aux côtés de Cesare comme l’appelaient affectueusement ses amis les plus proches qui furent un peu ma famille, naguère.

Antoine Blondin, Roger Nimier, Jean-Louis Bory, les peintres Fonta ou encore Gabriel Terboch, Paul Guimard et quelques autres qui s’arsouillaient littérairement au bar de l’Hotel du Quai Voltaire où se profilent aussi dans les ombres chinoises de ma mémoire, le petit chauve Montherlant au pas déjà hésitant, ou encore Philippe Soupault, braguette ouverte et parapluie mal roulé protestant devant un Vidalie plutôt agacé, contre le bruit infernal que faisaient les travaux de la voie sur berge, sur l’autre rive de la Seine, à l’étranger presque, au pied du Louvre, pour faire passer les sacro-saintes bagnoles.

Toute une époque.

Mais voila-t-y pas que les gens de la FNAC, ont trouvé moyen de se tromper et de remplacer mon nom par celui de mon père, et tant qu’ils y étaient, d’écorcher son prénom, tout en mettant soigneusement ses romans épuisés en référence. Mais bon, que peut-on faire devant ce genre de nullards ?

Eh bien, voila, justement, ce que je peux faire, moi : c’est sauter sur l’occasion de bien préciser l’infinie distance qui sépare ceux – par exemple ! – qui ne regardent même pas la couverture des bouquins qu’ils annoncent sur leur site, et les nuls c’est à dire nos Nuls. Ceux pour qui cette noble collection est faite, donc pour vous et moi, attendu que tels que la Nature nous a faits toutes et tous tant que nous sommes, dans un domaine ou dans un autre (pour ma part dans de nombreux domaines, à voir tous les titres parus) nous sommes (presque) tous des Nuls !

C’est que les NULS sont des lecteurs qui continuent de se poser des questions, qui savent par définition qu’ils n’ont pas les réponses, restent d’esprit ouvert et curieux, n’ont surtout pas honte de ne pas tout savoir et sont capables de regretter de n’avoir, jusqu’à ce jour, jamais su vraiment ce que c’était que… eh bien disons, la psychanalyse. Et qui veulent en avoir le cœur net !

Autant dire que les Nuls, au contraire de nombreux nécessiteux qui ne vont pas tarder à nous aboyer aux chausses (mais n’anticipons pas) – ne sont pas aussi nombreux que nous le souhaiterions tous, dans le PIF comme dans le PAF, qu’il s’agisse du paysage intellectuel ou audiovisuel bien de chez nous : voyez tous les intelligents qui eux savent tant et tant de choses qu’ils ne connaissent littéralement pas d’éclipses à la télé comme en ville.

En attendant, si le cœur vous en dit et pour changer des discours de chapelle, loin des parti-pris des quant-à-soi et autres discours formatés, venez donc faire un tour du côté de La psychanalyse pour les NULS.

Bonne lecture 🙂 !

GOS


Christian Godin, Gilles-Olivier Silvagni

Christian Godin, Gilles-olivier Silvagni

First – Pour Les Nuls
13 Septembre 2012
Psychanalyse
432 pages, 23 X 19 cm
22.95 € (même pas le prix d’une demie séance)

[Vidéo : Sans titre]

À paraître le 13 septembre 2012

À une époque de liberté et de responsabilité, il est n’est pas bien vu de rappeler que l’homme a un inconscient et que s’il fait ce qu’il désire, il ne fait pas toujours ce qu’il veut. Pourtant, la psychanalyse est un moyen irremplaçable pour comprendre le monde et son existence ! Ce livre vous invite à partir à la découverte de votre moi, à percer le mur des apparences, à traverser le miroir. Grâce à une approche accessible de la psychanalyse vous distinguerez toutes ses multiples dimensions, car la discipline fondée par Freud il y a plus d’un siècle n’est pas un système défini une fois pour toutes. La psychanalyse est un mouvement, un édifice qui se construit au rythme des disciples qui apportent leur pierre personnelle. Pour comprendre, et faire vivre ceux que les hasards et les destins de l’existence ont écrasé sous leur poids.

Découvrez

Les bases de la psychanalyse.
L’histoire de la psychanalyse.
Le système de l’inconscient.
Le déroulement de la cure.
Les dates-clés.
Les cas célèbres, les grands romans et les grands films autour de la psychanalyse.