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Glossairede la psychothérapie

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CFTMEA

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CFTMEA 2000.

AUTEURS : R. Misès, N. Quemada, M. Botbol, Cl. Bursztejn, B. Durand, J. Garrabé, B. Golse, Ph. Jeammet, A. Plantade, Ch. Portelli, J.P. Thevenot.

Classification des maladies mentales marquée par la vision du monde psychanalytique, opposée au DSM et CIM 10.

Voir aussi

DSM

logique éducative vs. logique de soin ?

L’opposition logique éducative vs. logique de soin n’a pas lieu d’être. Les comportementalistes, dans leur lutte idéologique extrémiste contre la psychanalyse réclament l’expulsion radicale de la psychiatrie d’inspiration psychanalytique (ce qu’il en reste, vu la reneurologisation actuelle de la psychiatrie) du champ des soins des autistes. Ce qui signifie un basculement du soin vers le tout éducatif, comme si on devait passer du tout soin au tout éducatif. Éducatif tout cognitiviste bien entendu.

Haine contre haine, des TCC contre la psychanalyse et réciproquement, cette formule bloquerait tout. Ça n’est pas en passant par une radicalisation politique que les choses risquent de s’arranger.

la bataille de l’autisme

De fait la guerre continue. À la bataille des charlatans (1999-2010) succède la bataille de l’autisme, conduite tambour battant contre la psychanalyse à l’hôpital. Les psychiatres psychanalystes et psychologues psychanalystes qui ont sacrifié l’alliance avec les psychopraticiens relationnels – ex psychothérapeutes – à leurs calculs prévoyant le maintien de leurs privilèges universitaires et hospitaliers, se retrouvent maintenant seuls face à de violentes attaques prenant pour base les dérives dogmatiques de nombreux psychanalystes n’ayant pas fait face à leurs devoirs de soignants face à la question de l’autisme.


application de la philosophie de la CFTMEA au domaine de l’autisme

Les troubles envahissants du développement – TED –, y sont appelés psychoses précoces.

Ce qui permet de parler en termes de dysharmonie psychotique :

« Derrière cette symptomatologie variable, les traits et mécanismes de la série psychotique constituent un élément commun :

– menace de rupture avec le réel, absence ou mauvaise organisation du sentiment de soi et des rapports avec la réalité ;

– tendance au débordement de la pensée par des affects et des représentations d’une extrême crudité ;

– les angoisses sont de divers types : angoisses de néantisation, angoisses dépressives et de séparation, parfois attaques de panique ;

– dominante d’une relation duelle avec incapacité d’accès aux conflits et aux modes d’identification les plus évolués;

– prédominance de positions et d’intérêts très primitifs. »

a) Il n’a jamais été entendu qu’une stratégie éducative intensive en pareil cas ne serait pas la bienvenue.

b) le mérite de cette classification consiste à ne pas oblitérer qu’il s’agit d’une affection qui n’est pas de l’ordre de la névrose. On n’efface pas ce qu’on ne saurait voir, à savoir qu’avec l’autisme on est déjà dans le domaine de ce qu’il y a lieu d’appeler communément folie : logique de soin.

c) que les causes en sont multifactorielles est à présent avéré.

d) ce qui exclut l’hypothèse justement dénoncée de la cause principale sinon unique dite des « mères de psychotiques », encore dite « mères crocodiles« , dans laquelle se sont illustrés suffisamment de psychiatres et psychologues psychanalystes pour que l’actuelle guerre de l’autisme se soit légitimement déclenchée.

e) ce qui n’empêche pas cependant que les soins prodigués doivent maintenir l’hypothèse du sujet en relation et qu’il n’y a donc pas lieu d’évacuer de ce domaine l’attitude psychanalytique de l’arsenal psychothérapique au motif que des psychanalystes se soient fourvoyés parfois grossièrement dans ce domaine.



Entrée datant du 7 mars 2012 –

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