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Glossairede la psychothérapie

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FF2P

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FFdP

Créée en mai 1995 par les deux syndicats PSY’G et SNPPsy, à l’initiative du premier, pour rejoindre, à l’appel de l’UKCP britannique, le mouvement de soutien de la psychothérapie, au sens indifférencié du terme, dans le cadre nouvellement créé de l’Association européenne de psychothérapie 1990(1) (Déclaration de Strasbourg).

Octobre-décembre 1998 – scission. Des divergences de fond étant apparues :
– centration sur le métier, validation du professionnel/validation des méthodes-écoles, réputées « scientifiquement reconnues »
– désaccord sur le CEP (Certificat européen de psychothérapie(2) et ses modes d’attribution
– vocation de ne fédérer que des organisations (AFFOP)/ouverture d’inscriptions individuelles parasyndicales (FFdP),
– contestation du mode d’exercice du pouvoir,
– projet de se substituer à terme au syndicalisme français(3),
les deux syndicats fondateurs se retirent de la FFdP ainsi que 15 autres organismes, pour créer l’AFFOP.

2006 – La FFdP devient FF2P pour intégrer à son acronyme le syntagme « et psychanalystes » (adopté en 2005 par le SNPPsy).

La FF2P
– continue de dispenser une certificat privé dit Certificat européen de psychothérapie (CEP – appellation dont le P final ne spécifie pas le substantif volontairement vague et englobant de psychothérapie).
– se donne pour objectifs de défendre la psychothérapie, tous domaines et genres confondus.
– constitue une sorte de section française de l’Association européenne de psychothérapie, dont elle soutient et promeut le CEP et la politique.
– soutient et représente principalement les méthodes, leur délégant le soin de confirmer leurs diplômés.
– déploie un protocole de recrutement tout azimut dans sa fonction parasyndicale(4).
– a pour politique, ayant pour objet la psychothérapie, conçue de façon indifférenciée, de recruter et embrasser le plus largement possible, ce qui présente des avantages non négligeables du point de vue de l’importance numérique et de l’attractivité commerciale.
– communique bien, sur le mode éventail déployé.
Ce qui la fait contribuer indirectement, sans avoir à la nommer(5), à la diffusion de la psychothérapie relationnelle, l’une des deux disciplines avec la psychanalyse œuvrant dans le cadre épistémologique et méthodologique de la dynamique de subjectivation.

Ces traits la différencient du bloc regroupé autour de l’AFFOP qui promeut et soutient, après l’avoir définie, spécifiée et délimitée comme discipline (regroupant des méthodes), la psychothérapie relationnelle. La politique de l’AFFOP se veut davantage centrée sur l’éthique et l’organisation alternative d’une profession comprise comme pratique libérale, jalouse de son autonomie par rapport à des pouvoirs publics favorables à plus de mise en conformité administrative, idéologique et d’alignement paramédical (code de la Santé).

Les deux fédérations et les deux syndicats, réunis depuis 2010 dans le cadre de liaison du GLPR, ont pris ensemble d’importantes décisions concernant le nom de métier de psychopraticien, entendu comme appellation professionnelle(6) par la FF2P(7) spécifique(8) alors que l’AFFOP, le SNPPsy et le PSY’G insistent sur la référence délimitatrice disciplinaire avec le syntagme psychopraticien relationnel, et sur la référence au titre d’exercice avec psychopraticien relationnel®.

On remarquera que la question de la terminologie contribue grandement à permettre d’appréhender, d’après les façons de dire, des différences de fond.

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