Période électorale exige, et préparation au Samedi 18 mars de Daniel Ramirez sur la politique. Quiet days in Clichy, écrivit Arthur Miller avant guerre. À quand de nouveaux jours heureux en banlieue et ailleurs ?
À la rubrique santé publique notre psychothérapie relationnelle a certainement toute sa place à occuper. Notre mentalité et vision du monde implicite ne sont pas éloignés d’un mouvement qui trouverait sa place dans un système alternatif du type celui de ces JoursHeureux qui nous parviennent sur la Toile. Nous n’attendons pas pour notre part le bonheur d’une croissance immaîtrisée, morbide dans son ressort, aussi déshumanisée qu’acharnée. Dont la bénédiction escomptée tourne à la malédiction constatée. Le productivisme non tempéré au service de la seule croissance des profits financiers, avec à la clé de la colonne Pertes le ravage de la planète et de sa population – vous savez, les 99% – est devenu contre… productif.
Nous pensons qu’il faut procéder autrement. Autrement, le maître mot des années 70. Notre psychopratique se rapproche d’une pensée écologique. Ça n’est pas pour rien que dans ces mêmes années 70, Grégory Bateson écrivit Vers une écologie de l’esprit. Notre psychothérapie de la relation vise à prendre soin de soi autrement. Nous relevons de cette alternative, disjointe de la médicalisation et psychologisation paramédicalisante de l’existence.
Nous croyons devoir renouer avec l’enthousiasme de ceux qui engendrèrent le programme du Conseil National de la Résistance. Le monde actuel à nouveau est entièrement à reconstruire. À chaque génération sa mission. C’est à partir d’une logique différente de celle d’un marché dérégulé que la planète sauvera sa peau. Par le triomphe, comme le soutenait la psychologie humaniste, du principe relationnel.
À la croissance mode Finance si on contre proposait la croissance mode humanité ?
Sur les 120 actions présentées dans le livre, neuf propositions phares été mises en avant :
– Renouveler nos institutions grâce à une nouvelle constitution rédigée par les citoyens
– Limiter les inégalités de revenus avec un écart maximum de 20 entre les salaires
– Généraliser les modes alternatifs d’éducation
– Réussir la transition énergétique en s’émancipant des énergies fossiles et nucléaires
– Mettre en œuvre une agriculture durable et saine en développant l’agroécologie périurbaine
– Sécuriser la santé publique
– Réduire l’emprise la finance avec une réelle gouvernance démocratique sur les banques
– Mettre fin aux négociations des traités Tafta, Ceta et Ape
– Donner des droits à l’écosystème Terre via la reconnaissance de l’écocide.
[1] Ces gentils quasi inoffensifs ont l’air aussi louftingues que ceux qui ont constitué la vague libertariste stigmatisée 68, destructeurs du principe d’une mauvaise autorité, comme si la centration de l’éducation sur l’élève, de la psychothérapie sur celui qui vient consulter, pouvait signifier renoncement à la bonne autorité, humaine, humaniste, de l’anti expert qui se met au service de celui qui le requiert.