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Glossairede la psychothérapie

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psychothérapie relationnelle (historique)

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Psychothérapie relationnelle

par Philippe Grauer

Historique

une discipline mieux délimitée

C’est dans le cadre du SNPPsy en 2001 à partir d’un article de Jean-Michel Fourcade qu’à l’occasion de la prononciation du Rapport moral annuel auprès de l’Assemblée générale je proposai d’adopter la dénomination de psychothérapie relationnelle. Cela représentait un programme épistémologique et politique. Il s’agissait de se démarquer des autres pratiques psychothérapiques d’inspiration cognitiviste, neurologique, organiciste, apanage des psychologues et psychiatres. Il s’agissait de définir l’identité scientifique d’une discipline mieux délimitée que la psychologie humaniste et de sortir de l’appellation attrape tout de psychothérapie utilisée comme embrayeur pour désigner à partir d’un système de présupposition rarement explicité ce que chaque locuteur entendait par là.

Jacques Durand-Dassier, 1971 : groupes de psychothérapie relationnelle

La seconde partie de l’ouvrage de Jacques Durand-Dassier, Structure et psychologie de la relation, Épi, Paris, 1971, 203 p., s’intitule tout simplement Groupes de psychothérapie relationnelle. Il ne s’agit pas d’un hasard. La singularité réside dans notre oubli de l’existence de cet ouvrage. Ça n’est que récemment (2008) à l’occasion de l’écriture d’un article sur la psychothérapie relationnelle que l’information a fini par réapparaître. Pas la peine de réinventer la brouette, nous l’avions dans nos réserves.

psycho diversité

Il s’agissait également de rompre avec la prétention que la psychothérapie serait relationnelle ou ne serait pas, que postulait l’article 3 de la Déclaration de Strasbourg. Postulat impraticable autant qu’irréaliste puisque de nombreux collègues ne se trouvant pas scientifiquement liés par l’obligation d’engagement intersubjectif comme ressort psychothérapique fondamental, sont parfaitement en droit de se réclamer de la psychothérapie sans qu’elle ait à être relationnelle au sens strict du terme – à savoir que la relation intersubjective en soit le fondement et le ressort. Par ailleurs l’implication de ce nouveau positionnement requiert le principe de l’acceptation de la psycho diversité et de la tolérance scientifique et méthodologique.

Cela conduit à distinguer

– la

discipline.

Psychothérapie relationnelle désigne un nom de domaine scientifique. Cette discipline se définit comme psychothérapie (soin-souci de soi) de la relation par la relation pour la relation.

– le

spécialiste.

Il existe toutes sortes d’entités appelées communément psychothérapies (méthodes ou même absence de méthode (1) – ne pas oublier que les psychiatres n’apprennent pas la psychothérapie en faculté(2)), seulement la psychopathologie ce qui est bien différent –), parmi lesquelles la psychothérapie relationnelle, discipline pratiquée exclusivement par des psychopraticiens relationnels(3), peut s’afficher comme spécialité. Sur la carte de visite on pourrait inscrire : » psychothérapie relationnelle uniquement . »

– le

titre d’exercice

: le diplôme délivré par une école agréée ouvre la voie de la pratique (les psychologues et psychiatres disent clinique) de la discipline mais ce sera la confirmation par un syndicat(4) de pairs responsable de la discipline et solidaire, qui autorisera le port du titre d’exercice de psychopraticien relationnel®.

– la

carte de visite

: Frédérique Unetelle, diplômée du CIFPR en psychothérapie relationnelle multiréférentielle®, psychopraticienne relationnelle® titulaire SNPPsy (5).

4 octobre 2011 – 16 mai 2012 – 9 septembre 2012 – 30 juin 2014 –

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