Notre site est en chantier, bientôt vous verrez les résultats. Sa nouvelle version comportera une rubrique Autres choses. où faire paraître des brèves concernant l’art et l’actualité philosophique et littéraire, si liés à notre profession, qui rappelons-le est un art.
Avant même de bénéficier de cette nouvelle grille voici donc un événement local qui mérite qu’on le signale. Un galerie militante qui ferme, quel dommage, juste avant ses 20 ans, la galerie Alain Paire. Elle clôt sa brillante carrière par un feu d’artifice. On peut admirer dans le beau lieu qui les accueille Georges Guye, l’ami sculpteur que nous avons saisi intégré à une des œuvres, au sein d’une distribution brillante d’artistes parmi lesquels il n’y a vraiment rien à jeter, il faudrait nommer tout le monde, en voici une pincée, Serge Plagnol, Jean Amado, Vincent Bioulès, Myriam Louvel-Paoli. C’est vraiment de bonne qualité, pas si cher que ça en plus, et mérite amplement le déplacement.
Revenons un instant sur Jo Guye. Vous voyez ce groupe auquel il appartient presque, occupé à être ensemble, en relation. On se dirait au théâtre, la pièce qui se joue on ne sait on vient d’arriver, ça vit. Monsieur et Madame Résine, en hauts de forme 1830, s’expliquent, gestes emboîtés, un témoin les regarde, il arrive, participe à mi distance, de tout son corps, ce serait Jo, étonné, esclaffé. Un autre, en grillage, transparent, assis là, décale et cale la scène. Il est là, pointe du triangle général, pointillé chargé de représenter l’ensemble des autres. C’est depuis cet aboutissement de la ligne de fuite que la scène se construit. Le monde serait-il à l’envers ? Les protagonistes sont nus, sol de blocs de roche, bord de mer, l’esclaffeur a les pieds dans l’eau. Comment tout cela opère ? Ce serait Jo le témoin direct, mais il se trouve que sur la photo le vrai Jo y est, son geste à son tour dans la scène pris. C’est que Jo, en bon esclaffagiste, vous a déjà embarqué. Comme avec les Ménines commentées par Foucault, vous, qui arrivez là, vous appartenez au moment, au dispositif. Jo Guye fabrique des instantanés. Vous arrivez, vous voici capté(e). Qu’est-ce que vous vous mettez, pris à partie, interpelé(e) en qualité de passant(e), à éprouver, témoin participatif – je renonce aux fausses fenêtres avec le féminin, on dira que le masculin fonctionne comme neutre, mais dans les sculptures de Jo, pas de neutre – oui, qu’éprouvez-vous que pensez-vous, qu’est-ce qui surgit en vous, le surveneur pris au jeu d’invisibles rets, capté, activé/e, captif – captivé/e ? et parfaitement libre, c’est vous qui jouez. Circulez il y a quelque chose à voir. Voyez vous-même.
À peine sorti de là poussez plus loin où se trouve un carré de vignes. Ça recommence, mais tout autrement. Ce redoutable promeneur a plus d’un tour dans son bâton. Laissez-le vous emmener.
À voir sans plus tarder. Sans compter que le lieu où l’on peut admirer tout cela, l’admirable mairie de Chateauneuf-le-Rouge, tout près d’Aix, à elle seule mériterait la visite (ne pas manquer le parc derrière).
Allez courez vous faire plaisir et vous réjouir de belles découvertes.
Nous avons le plaisir de vous convier à la journée découverte de notre école de formation de psychopraticien, conduite par Pascal Aubrit et Henry Kisiel, qui aura lieu :
L’objectif de cette journée consiste à découvrir et à expérimenter le programme de l’école, les formations que nous dispensons et notre méthodologie reliée à la psychothérapie relationnelle. Elle se déroulera dans une alternance de séquences expérientielles et de temps d’élaboration. Une présentation du cursus de formation au CIFPR sera suivie par un temps de questions-réponses.
Lieu : Centre de Psychologie Biodynamique du Père Lachaise
Salle ALIZE
59 boulevard de Ménilmontant, 75011 Paris
Code immeuble : 19 B 60
Code BLOC 1 : 1519