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25 janvier 2008

Évaluation quantitative à l’université = psychanalyse hors les murs dans les faubourgs où se trouve déjà la psychothérapie relationnelle. Bienvenue au club. Jacques-Alain Miller — présenté par Philippe Grauer

Jacques-Alain Miller — présenté par Philippe Grauer

Grand meeting pour que vive la psychanalyse

Voici coup sur coup deux communiqués signés Jacques-Alain Miller, dans lesquels ce dernier prend ses distances avec le chef de l’État confondu en chef de gouvernement. Le mieux sera de venir aux journées de février pour avoir le cœur net de ce qui se passe et ne se passe pas, s’annonce et se prépare vraiment, dans la zone de brouillard politique où l’on avance sans savoir si l’on progresse. Les médias ont donné de leurs trompettes, qu’est-ce que cela va donner en retour, qu’est-ce que les responsables vont en faire ?

Nous aurons la responsabilité, nous les psys humanistes, psychanalystes et psychothérapeutes relationnels, de tenir nos institutions et écoles quoi qu’il en soit. Venez nombreux vous montrer, vous rencontrer, vous compter, ne pas vous en laisser compter, peser dans la balance.

Philippe Grauer


grand meeting pour que vive la psychanalyse

9 et 10 février à la mutualité

1) Quelle politique de civilisation ?

“Réhumaniser” la société : comment ?

Cognitivisme ou Psychanalyse

Vivre sous Sarkozy


Communiqué n°17

Chers collègues, j’ai fait connaître cet après-midi au cabinet présidentiel l’existence du Meeting à la Mutualité, en demandant que l’on me dise une bonne fois si nous devons considérer que l’élimination de la psychanalyse à l’Université est programmée et ira à son terme, ou si le pouvoir politique interviendra, comme cela a été le cas par le passé.

En effet, depuis 1991, les expertises effectuées au département de psychanalyse par des équipes cognitivistes lui ont toujours été défavorables, et ce sont les ministres successifs de l’Éducation nationale qui ont chaque fois décidé personnellement de ne pas suivre les recommandations de ces experts. En tout état de cause, nous ne laisserons pas couper les liens de la jeunesse avec la psychanalyse : ce serait consentir à la disparition à terme de notre pratique.

Ou bien ce lien sera maintenu au sein de l’Université, ou bien nous agirons en dehors de cet appareil d’État, dans la société civile, sur le modèle de nos Sections cliniques. Quand l’Argentine était aux mains des militaires, tout un secteur universitaire privé s’était développé en marge de l’Université officielle, et cela n’a pas trop mal réussi à nos collègues.

Si le sarkozysme laisse l’évaluation quantitative développer ses effets néfastes, eh bien, nous prendrons exemple sur les Argentins. Et comme nous ne vivons pas sous une dictature, mais en démocratie, nous saurons le dire haut et fort.

Bien à vous, Jacques-Alain Miller, le 22 janvier 2008


À quoi nous ajoutons au Cifp que nous constituons déjà un lieu alternatif, en bonne règle éthique et déontologique, décidé si nécessaire à marcher d’un même pas, avec les écoles agréées Affop, dans la même direction avec la même détermination.

Philippe Grauer


2) Le sarkozysme est-il un humanisme ?

Meeting pour la psychanalyse et contre le cognitivisme

9 et 10 février à la Mutualité

Communiqué n°18

Chers collègues, le Président de la République annonçait le 8 janvier, dans sa conférence de presse, qu’il s’engagerait dans la campagne des élections municipales. Hier, il avait changé d’avis : “Je n’ai pas à m’en mêler”. C’est encourageant : voilà un homme qui n’a pas peur de se dédire à deux semaines d’intervalle. Nicolas S. est un sujet profondément original, qui n’a rien de convenu, un sujet non standard. En particulier, il n’a pas le sens des limites (“il n’existe pas de x tel que…”). La transgression lui est donc naturelle. Il bouscule toutes les conventions ; il pratique comme il respire le mélange des genres ; il croit, et fait croire, que “tout est possible” ; il convient parfaitement à une époque où l’on adule qui fait “bouger les lignes”.

Il les fait si bien bouger qu’il n’y a pas pour lui de barrière étanche entre le oui et le non. Cela laisse de l’espoir. Il a pris parti pour l’évaluation généralisée, on ne voit pas pourquoi il ne pourrait pas en rabattre. Pour ce quantitativiste, le nombre que nous serons à la Mutualité comptera.

Bien à vous, Jacques-Alain Miller, le 23 janvier 2008