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28 février 2011

psychopraticiens relationnels s’intéressant au titre de psychothérapeute

I – Titre de psychothérapeute

Marche à suivre


avec l’aimable autorisation du SNPPsy.

Le point sur la situation aujourd’hui.

Savoir que de nombreux psychopraticiens relationnels et psychanalystes s’interrogent sur l’opportunité pour eux de nourrir le nouveau cadre de psychothérapeute d’État. Leurs valeurs les pousseraient à ne le point briguer. Nous ne saurions là-dessus intervenir, rappelant que d’une part ils militent pour des valeurs que nous partageons, de non inféodation à une médecine organiciste aveugle au psychisme tel que depuis Freud puis la psychologie humaniste nous le considérons comme affaire de processus de subjectivation, et que peut-être se dire psychothérapeute { {relationnel pourrait ne pas déshonorer.

Philippe Grauer}}


1– remaniement

Ce nouveau titre universitaire de psychothérapeute débouche sur une réorganisation au sein des professions du psychisme réparties dans le Carré psy (1).

Il ne s’agit pas d’une profession mais uniquement d’un titre, réparti exclusivement (corporatisme oblige) entre deux professions :

– psychologues (cliniciens et autres) et médecins (psychiatres et autres)

– et une discipline non profession (2) : la psychanalyse.

Ce titre à terme remplacera celui de psychologue (monopole de l’usage du titre : 1985) la profession sous ce nouveau nom devenant paramédicale (ce que n’était pas le cas de celle de psychologue).

2 – Intérêt de la chose

a) Si vous exercez en institution vous avez intérêt à détenir ce titre. Sachant que vous serez pris dans la tendance lourde à la paramédicalisation.

b) si vous exercez en cabinet libéral, vous pouvez avoir intérêt à détenir ce titre – échappant a priori à la paramédicalisation. Cela peut vous mettre à l’abri de l’angoisse de déconsidération ou de fantasmatiques persécutions. Vous pourrez y gagner en respectabilité, – ou y perdre, en vous trouvant confondu/e avec des praticiens n’ayant que peu à voir avec vos compétences cliniques relationnelles (les nouveaux psychothérapeutes n’étant nullement tenus d’avoir traversé personnellement l’aventure de la psychanalyse ou de la psychothérapie relationnelle), et relevant de plus en plus de la médicalisation de l’existence. Là c’est vraiment à vous de voir et savoir pour vous. Il y en a qui n’en veulent pas de ce nouveau titre, et qui donnent à leur refus le sens d’une protestation.

3 – Marche à suivre

3.1 – Vous appartenez aux catégories suivantes : Psychologue, psychanalyste ou ex psychothérapeute diplômé en médecine ou psychologie, et vous exercez depuis au moins cinq ans. Vous bénéficiez des mesures transitoires.

Une Commission régionale d’inscription – CRI, dépendant de l’ARS Agence régionale de santé, vous appliquera les mesures de faveur prévues selon les catégories et mérites de chacun.

Vous serez totalement ou partiellement dispensé/e du complément de formation de psychopathologie clinique et du temps de stage afférent prévus dans votre cas.

– Les médecins, psychologues et psychanalystes (généralement psychologues mais les rares psychanalystes non psychologues peuvent y prétendre) enregistrés dans les annuaires des associations psychanalytiques bénéficieront de dispenses (partielles) concernant la nouvelle formation en psychopathologie clinique.

3.2 – Pour cela faites état de votre formation, de votre expérience professionnelle, de votre formation continue et si c’est le cas de votre inscription dans une société de psychanalyse (même si à présent vous n’y appartenez plus). Preuves à l’appui.

3.3 – Vous n’appartenez pas aux catégories protégées, listées en (1) et que vous ayez pratiqué depuis cinq ans ou moins que cela importe peu : vous devenez psychopraticiens à titre exclusif. Si vous désirez bénéficier du titre de psychothérapeute il vous faudra commencer par

– devenir médecin

– détenir un Master en psychologie ou psychanalyse

– avoir bénéficié de la nouvelle formation en psychopathologie clinique.

3.4 – dépôt du dossier (pour les (3.1) et (3.2) uniquement :

– modèle de notice (nous sommes en train de nous le procurer)

date limite de dépôt des dossiers reporté du 23 mai au 30 juin

conseil auprès de vos Antennes locales ou du secrétariat national (du SNPPsy)

3.5 – ah ! n’oubliez pas de demander à être reçu/e personnellement.


II – Pages jaunes

1 – jusqu’à fin avril cf. notre Pages jaunes, du nouveau

2 – Ouverture fin avril de la rubrique Psychothérapie (pratiques (3) hors du cadre réglementé)

Elle est destinée à ceux qui relèvent de (3.3), qui ne désirent ou ne peuvent pas prétendre au titre de psychothérapeute.

2.1 – vous avez intérêt à vous y inscrire (nom de métier) en qualité de psychopraticien.

– À quoi vous pouvez ajouter vos spécialités et méthodes de référence

Si vous êtes membre non titulaire du SNPPsy vous inscrivez seulement comme psychopraticien car nous sommes pris dans l’obligation solidaire du GLPR de titulariser d’abord ceux qui veulent bénéficier du titre. Et vous vous préparez à devenir titulaires.

2.2 – Si vous êtes titulaire du SNPPsy (titre autoréglementé garanti dans le cadre du GLPR), vous mentionnez au choix

psychopraticien relationnel® titulaire du SNPPsy

psychopraticien relationnel® (SNPPsy)

3 – Nous sommes en train d’affiner notre système de réglementation interne afin de nous tenir au plus près des besoins et exigences institutionnelles nouveaux venus (question de la deuxième liste, des membres en voie de titularisation). Pour l’instant nous devons nous en tenir au cadre ci-dessus défini, et nous resterons tenus par l’institution solidaire du GLPR, qui nous distingue, protège et garantit ensemble.