– salle 6217 – 126, rue de l’Université – 75007 Paris
On se souvient de la montée en puissance du mouvement Sauvons la clinique. Il se prolonge logiquement par cette réunion dans les locaux de l’Assemblée nationale, ces mêmes locaux où le SNPPsy en novembre 2000, en réponse au premier épisode Accoyer, avait tenu sous la présidence de Jean-Michel Marchand, député Vert, un premier colloque sur le thème la psychothérapie dans notre société, état actuel et perspectives. Deux ans plus tard, L’AFFOP rééditait dans les mêmes lieux sur le thème, La psychothérapie, un métier au-delà des méthodes. À l’époque, nous étions en train de parvenir au concept épistémologique et politique de psychothérapie relationnelle, au sein du Carré psy.
À présent, après d’âpres batailles, c’est la pratique psychothérapique relationnelle et psychanalytique entière, qui sous le nom de clinique se trouve fragilisée par les assauts universitaires d’un neurocognitivisme scientiste à forte teneur idéologique anti humaniste.
Nos collègues psychanalystes universitaires, psychologues et psychiatres, qui nous avaient invités à la première rencontre de leur mouvement, ont par la suite préféré se retrouver entre eux. Mais la jonction avait eu lieu.
Et nous continuerons de soutenir une cause fondamentalement commune, car la clinique, c’est-à-dire, dans le cadre d’une véritable Rencontre (tenant compte du transfert donc de son caractère complexe), le lieu du déploiement interactif de la problématique de la subjectivation, de la réappropriation par la personne de sa puissance d’agir et capacité d’être, le lieu du processus de désassujettissement et de mise en relation, comportant une (re)mise en parole, au terme duquel sa souffrance se trouve subsumée (et puisse entrer en résolution) par une montée de sens (1), est indivisible et partout où on l’attaque nous avons intérêt à l’appuyer.
Sans compter que certains de nos professeurs ont souvent manifesté leur volonté de nous appuyer, que cela peut constituer un plaisir que de venir les écouter définir leur — et aussi notre — discipline en lutte, que ce plaisir se redoublera d’entendre le sénateur Jean-Pierre Sueur, et d’y éprouver que le combat se poursuit avec détermination contre un adversaire décidé lui à ne pas faire le détail.
Philippe Grauer
Programme du vendredi 10 octobre 2008
9 h 30 – 10 h – Accueil des participants
Allocutions d’ouverture du comité d’organisation
Alain Abelhauser, Fethi Benslama, Roland Gori, Pascal-Henri Keller, Rémy Potier
10 h – 12 h 15 – « Sauvons la clinique » : Actualités
Pour les trois thèmes : table ronde et débat avec la salle
Président de séance : Roland Gori
sollicités : Alain Abelhauser, Jean-Louis Quéheillard, Jean-Pierre Sueur, Jack Ralite, Noël Mamère (sous réserve)
sollicités : Etienne Rabouin, Yannick Cann, Marc Maximin, Nathalie Georges, Patrick Chemla, Marie-Frédérique Bacqué
sollicités : Isabelle This, JJ Rassial, Laurie Laufer, François Pommier, Michel Patris, Fethi Benslama
~ Pause dejeuner ~
14 h – 15 h 30 – « Sauvons la clinique » : les fondements du mouvement
Pour les trois thèmes : table ronde et débat avec la salle
Président de séance : Alain Abelhauser
sollicités : Pierre Delion, Sylvain Missonnier, Alain Vanier, Bernard Golse, P-H. Keller
sollicités : Pas de zéro de conduite, Mohamed Ham, Laurent Ottavi, Jean François Cotte, André Sirota
sollicités : Marie-Jean Sauret, Serge Lesourd, Danièle Brun, Hervé Bokobza, Rajaa Stitou
15 h 45 – 17 h 15 – « Sauvons la clinique » : l’action à venir
Séance animée par les associations partenaires et organisateurs
des Etats Généraux 2009 de la Clinique
Animation des débats : Sylvain Missonnier, Fethi Benslama, François Marty, M-J. Sauret
– La dynamique des États Généraux : du régional au national
– Rédaction d’un manifeste
/ répartition des tâches / partenariats
17 h 30 – 17 h 45
Conclusions de la Journée par le comité d’organisation