Oui, "tout se passe en interrogation" et Claude Haza sait bien que c’est moins nous qui posons les questions que les questions qui nous posent comme homme, humanité toujours en quête d’elle-même (Alain Freixe)
Claude Haza m’a toujours fait penser au merveilleux Roberto Juarroz (celui dont Antoine Emas parle quand il écrit "on ne reste jamais longtemps devant soi, pour autant qu’on y parvienne.") Je reparlerai de ce poète ami longtemps militant au SNPPsy et de toujours à Artex, dès que le temps, qui tiraille le tissu de ma vie, m’aura délivré les manquantes minutes. Avec Claude, les heures calmes clament à pas feutrés l’intimité des jours, sur une musique discrète qui s’accroche à votre âme et ne la quitte plus. Laissez vous prendre par ce rythme impondérable qui vous laisse tout chose, car par lui toute chose soudain diffère. En attendant que j’en parle encore savourez celui qui dit (dans Douceurs des reliefs) :
L’autre versant des mots réveille nos
domaines d’imprécision,
concerne l’imparfait du moment.
PHG
Claude Haza, né à Aspet (Haute-Garonne), vit aujourd’hui à Nice. Après une carrière de psychothérapeute et de responsable de formation dans le domaine de la communication, il consacre désormais son temps à l’écriture.
Ce poème vous est offert avec l’aimable autorisation de l’éditeur
Le Flou du monde, Claude Haza
ÉDITIONS ALCYONE, 2016