Il faut aux vœux de l’an qui vient
sacrifier le rituel.
Souhaitons-nous qu’à force de ramer contre le courant, au moins nous ayons gagné en musculature. Côté littérature, d’après ce que vous allez lire, la situation reste improbable en ce qui concerne la contribution de l’auteur de ces lignes, qui tiennent davantage du barbelé en plastique que du ruban à cadeau.
Quoi qu’il en soit bons vœux bon vent à votre navire !
Le Céhièfpéère attentif vous dédie
Cet exécrable poème en forme de poire
Votive en l’honneur de l’avènement de l’an
Qui vient
Pleuvent les vœux et pleurent les fontaines
Jamais passé le temps que les amours reviennent
Il nous faudra vers demain revenir
Et bousculés dans quelque mauvais train
Pendant qu’aux vitres on voit le temps qui traîne
Dire à son cœur la possible rengaine
Que devant vous bondisse
La colline des rires
Et cascadent les perles du collier des heures
Au cou doux de la vie dont la peau tendre vibre
Finissez ce poème aux lâches anaphores
Raccrochez leur guirlande aux clous de votre histoire
Et qu’on n’en parle plus d’ici l’année prochaine