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9 février 2016

ADRESSE AUX PSYCHOPRATICIENS

Commentaire surajouté le 5 juin 2020.

Cette Adresse témoigne du fait que la toute nouvelle profession de psychothérapeute, née en France de l’action syndicale, particulièrement à partir de 1981 du SNPPsy, et de la Déclaration de Strasbourg (1990), la dissociant de la psychiatrie et de la psychologie, que la nouvelle profession de psychothérapeute, ayant à peine eu le temps de proclamer son indépendance, s’est vue attaquée vigoureusement par la médecine récupératrice normalisatrice, 10 ans après, appuyée par la psychologie, les psychiatres-psychanalystes et les psychologues-psychanalystes soutenant le mouvement dans une Union sacrée spectaculaire, aussi spectaculaire que suicidaire (exception faite à l’époque de  l’École de la Cause freudienne, voyant dans ce qui se passait une occasion à saisir d’apparaître en position médiatique forte) car comme prévisible elle est à présent en voie d’expulsion de ses place-fortes universitaires.

À peine les psychothérapeutes avaient-ils dû troquer leur nom pour celui de psychopraticiens (2010), immédiatement spécifié relationnels pour les deux syndicats et la fédération qu’ils avaient créée (AFFOP), que la fédération de loin la plus nombreuse (FF2P ; mais en quel honneur la plus nombreuse ? nous ne traiterons pas le point ici) se lançait dans la course à la reconnaissance d’État par intégration dans le cadre réglementé. Pourquoi pas si c’est possible ? s’agissant du cadre de la profession ? il suffisait de ménager une case intermédiaire.

Pas si simple ! cette mission se révéla impossible, procédant soit d’un manipulation soit d’une étourderie institutionnelle. L’actuel cadre français, en ceci voisin de nombreux autres dans le monde venus au monde mondialisé ces derniers temps, spécifie que le titre d’exercice professionnel (une sorte de licence comme celle d’ouvrir un commerce artisanal) de psychothérapeute est réservé corporatistiquement aux psychologues. Les psychiatres s’étant préventivement auto attribués de leur côté la qualification de psychothérapeute — ne correspondant en rien non plus à des études certifiées en la matière.

C’est compliqué, une titre d’exercice ne répondant pas à une formation universitaire spécifique, mais la vie institutionnelle est ainsi faite de montages parfois contournés. donc, exit les psys hors du nouveau  cadre réglementé. Il s’agissait de barrer l’élan et l’opération des "Nouveaux Thérapeutes" des années 80, revendiquant pour eux — et pour eux seuls tant qu’à faire, impétuosité irréfléchie, à nous La psychothérapie, la seule la vraie, la nôtre ! Sur le champ de bataille idéologico politico scientifique, le pot de terre tout fièrement sorti du four de Strasbourg a pu mesurer que son vernis tout neuf ne l’épargnerait pas de sa mise en miettes par le pot de fer médical.

Alors, sorti par la porte de la Santé rentrer par la fenêtre du Travail ? Le ministère du Travail, tout à sa reclassification des métiers, accueillit volontiers la délégation FF2P venue lui faire une petite visite en vue de normalisation par la bande. Mais soit naïveté soit rouerie (pas incompatible), comment s’imaginer que la profession de psychologue, ayant mis quasiment un siècle à s’établir, allait à la faveur de démarches sioux dans les contre allées des pouvoirs publics, par des organismes relativement faibles (il ne suffit pas d’afficher un Président psychiatre) renoncer au bénéfice de sa nouvelle situation privilégiée fraîchement chèrement acquise, autorisant ses seuls praticiens à s’afficher psychothérapeutes. Le ministère de la Santé à peine alerté y fit bonne garde. Le droit serait maintenu. Aucune équivalence frauduleuse de titulature ne verrait jamais le jour. Le tour de passe passe ne passerait pas.

La FF2P rusa, rusa, rusa encore, bâtit pour le nouveau cadre de psychopraticien (ils n’y accolent jamais le déterminant de relationnel, pour ratisser plus large côté cognitivisme et neurosciences) autant de châteaux en Espagne qu’un psychotique peut en concevoir au cours d’une existence entière, rien à faire, on ne saurait faire équivaloir psychologue avec le premier sous psy venu, sous aucun habillage dissimulant une identité non réglementée, réglementeuse pour tout dire. Ils l’avaient été assez, sous-psys durant trois quart de siècles, on ne la leur ferait pas. De plus ils étaient parfaitement dans leur droit. Un cursus universitaire ne saurait être officiellement court-circuité. On avait déjà souffert le cadre bâtard de psychologue scolaire, ça suffit comme ça.

C’est sur ces entrefaites que fut publiée l’Adresse ci-contre. Alerte ! vous allez nous compromettre tous. Il n’en sorti rien, que de la difficulté relationnelle entre les partenaires du GLPR. De toute façon les négociations ministérielles s’enlisèrent et aboutirent à répétition au résultat zéro. De fait rien ne sortit des négociations éternisées. Bien la peine de s’inquiéter ! Statut quo.

À l’heure actuelle, staut quo toujours. Nous pouvons pratiquer en qualité de psys relationnels, mais hors du cadre réglementé. Car celui-ci, pour nos étudiants par nos écoles certifiés puis confirmés par un syndicat ou une société savante elle-même par nous agréée, ne peut logiquement prévoir qu’une sous catégorisation, une sous classification, un déclassement, là où nous affichons notre cadre autoréglementé depuis 1981 de psychopraticien relationnel, catégorie honorable, autonome, modeste et fière de l’être, destinée aux peu nombreuses personnes en reconversion. Pour l’instant toujours à leurs frais.

C’est là que la FF2P dit non, coûte que coûte, existons pour survivre, il nous faut un cadre de reconnaissance (et de financement) de notre métier ! et ça repart pour un tour pour rien. On pourrait parler d’impasse. Parfois même les impasses ont un avenir, elles se dissolvent.

En attendant continuons de tout faire pour éviter la politique du pot cassé. Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent. l’Adresse oubliée, la situation inchangée, la FF2P une nouvelle fois déboutée annonçant qu’elle arme bientôt un nouveau bateau pour trouver enfin l’impossible passage du Nord-Ouest, il reste à faire de ce récit un élément inamovible constitutif de la situation institutionnelle de la psychothérapie relationnelle. Son rôle est d’insister. Mais comment, grands dieux ? Il y a comme ça des moments où la figure ne semble pas prendre. Puis soudain, imprévisiblement, ça se dégage. En attendant, ensemble, tenir nos écoles, maintenir nos syndicats et fédérations, soutenir notre cause, tout simplement persévérer. Le dur travail de durer, en relation, sur le chemin de vivre.

 

 

 

Trois du GLPR prennent le psychopraticien lambda à témoin

par Philippe Grauer

Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ?

se demandera le lecteur de l’Adresse éditée ci-infra. Si vous en ignorez tout allez d’abord la lire deux écrans plus bas, puis remontez ici si ça vous chante.

Ainsi quatre organismes se rencontrent régulièrement, tant mieux pour eux et leurs adhérents, mais visiblement il y a de la dispute dans l’air, puisque trois d’entre elles se concertent pour envoyer une lettre ouverte à la quatrième sous forme d’un appel à la population. Quelle population ? celle des psychopraticiens. Un peuple par ailleurs disparate. Sous ce nom générique on trouve de tout, ils exercent "hors du cadre réglementaire" ça c’est sûr c’est ce qu’en disent les Pages Jaunes. Moi-même d’ailleurs je le suis, psychopraticien/ne, ma situation n’est pas brillante. Je vivote. Et alors ?

Et elle raconte quoi cette Adresse ?

Que la patrie psy est en danger. En fait la psychothérapie relationnelle. Que "les autres", en allant négocier de l’autorisation administrative jusqu’au Ministère de la Santé, compromettent l’indépendance des uns. Et, disent ces uns-là, la mienne, d’indépendance professionnelle. Ah bon ?

secret des états-majors

Entre nous ils auraient pas pu continuer de débattre de leurs problèmes sans tout ce remue ménage auquel on ne comprend rien si on n’est pas dans le secret des états-majors ? Tout le monde s’en fout, qu’ils se livrent à leur activité de politique professionnelle comme ils l’entendent et selon leur habitude, pourquoi cet avertissement, cette protestation, publics ? en plus ça déconsidère le protestataire quand on le voit soudain en énergumène gesticuler sans bien comprendre.

Les protestataires arguent du danger public que constituerait le quatrième de leur Quatuor. Qui négocie avec le gouvernement une sorte de mise en conformité par la bande des bannis, des Ninis. Et alors ? ils sont là pour nous défendre et représenter nos intérêts, nous verrons bien ce qu’il pourront nous obtenir. Au moins eux ils font quelque chose.

pour que ça change

Les Trois disent que le Quatrième s’indiffère de leur avis et avertissement contraire (vu qu’il est le plus gros on comprend son attitude. Au fait, depuis quand les gros votent-ils deux fois ?) et en appellent à tout le monde (il paraîtrait que plusieurs centaines de réponses favorables sont parvenues et que c’est un bon chiffre) pour que ça change et que s’ouvre une phase de dialogue à quatre moins faussée, davantage sous le regard des intéressés, des professionnels concernés.

Bon. Voyons voir. Pour l’instant on ne voit pas grand chose. S’agirait-il d’un coup d’épée dans l’eau ? Les institutions fédérées dans leur Appel se sont battues valeureusement au moment de la bataille des charlatans (1999-2010 disent les historiens) pour sauver les meubles de notre profession mise à mal par la médecine et la psychologie qui voulaient la récupérer pour elles. Ce sont elles qui ont créé le terme alors alternatif de psychopraticien(1").

Elles ont fait davantage, elles ont créé celui de psychothérapie relationnelle®, elles se sont bagarrées, et apparemment ça continue puisqu’elles nous envoient du courriel. Voici qu’elles nous prennent à témoin.

se normaliser ? se préserver ?

L’enjeu selon elles ? l’indépendance en tant que praticiens libéraux. Ne pas alimenter la dynamique des pouvoirs publics toujours intéressés à davantage tout réglementer, conformiser, médicaliser, administrativer. Protéger notre indépendance d’artisans psychopraticiens relationnels. Ne pas se jeter dans la gueule du loup. La profession s’interroge parfois. Se normaliser ou se maintenir à distance ?

s’informer, bouger, se syndiquer ?

Les signataires disent que demander de la normalisation administrative (2") est suicidaire. De plus contraire au principe du travail en libéral. S’ils insistent et ont choisi le vecteur de l’Adresse publique c’est peut-être sérieux.

Mais pour comprendre les tenants et aboutissants, il faudrait se syndiquer (encore une cotisation à payer ! mais vous n’en êtes peut-être là). Commencer en tout cas par aller voir, chercher à savoir par soi-même. Le présent site, avec son glossaire truffant les textes qu’il affiche d’hyperliens, fournit une première approche. Savoir si vous appréciez mieux tel ou tel membre du GLPR peut importer. De quel côté vous situez-vous ? si vous êtes tout débutant, c’est trop compliqué pour vous. Si vous êtes déjà praticien il relève de votre responsabilité de prendre connaissance des dossiers.

intervenir ?

Ça bouge cette profession. Et vous ?

Si cette intéressante question vous atteint, cher/e collègue – si vous l’êtes déjà, collègue –, si vous vous dites qu’il s’agit de vos affaires, et que ça presse, comme ils disent dans leur Adresse, écrivez-nous, écrivez leur !


ADRESSE AUX PSYCHOPRATICIENS

4 Novembre 2015

Les organisations professionnelles suivantes s’adressent à vous

PSY’G – Groupement syndical des praticiens de la psychologie, psychothérapie, psychanalyse, créé en 1966

SNPPsy – Syndicat national des praticiens en psychothérapie et psychanalyse, créé en 1981

AFFOP – Association fédérative française des organismes de psychothérapie relationnelle et de psychanalyse, créée en 1998

– les deux syndicats professionnels historiques, PSY’G et SNPPsy, étant fondateurs et ex-membres de la FFdP (Fédération française de psychothérapie en 1995, nommée FF2P à partir de 2006). Les deux syndicats ayant fondé l’AFFOP en 1998 avec 17 écoles, sociétés savantes et groupes professionnels issus de la FFdP.
– les trois organisations (PSY’G, SNPPsy, AFFOP) se reconnaissent à leur accord sans aucune réserve sur les cinq critères définissant notre profession, issus du syndicalisme de la psychothérapie relationnelle française :
• avoir soi-même effectué une psychothérapie ou psychanalyse.
• connaître de façon approfondie son métier : méthodes, théories, pratique, psychopathologie.
• être en supervision constante
• se référer à un code de déontologie spécifique
• être agréé par une commission de pairs professionnels expérimentés.
Elles sont particulièrement attachées à ce Cinquième critère de la reconnaissance par les pairs.

Nos trois organisations professionnelles – PSY’G, SNPPsy, AFFOP –, s’étant concertées, souhaitent attirer l’attention des psychopraticiens sur le développement d’une situation très préoccupante pour notre profession.

Le GLPR, une concertation permanente au service de la profession

Dans le cadre du groupe informel nommé Groupe de liaison de la psychothérapie relationnelle (GLPR), le PSY’G, le SNPPsy, l’AFFOP et la FF2P se rencontrent régulièrement depuis 2010 afin de veiller à la défense et à l’évolution de notre profession commune, la psychothérapie relationnelle.

C’est dans ce cadre que nous nous sommes mis d’accord le 17 novembre 2011 pour nommer psychopraticiens (quelle que soit leur formation initiale, psychologue, psychiatre, psychanalyste, psychothérapeute) ceux qui l’exercent – nom de métier qui devait être garanti par les organismes membres du GLPR –. Cette dénomination de psychopraticien adoptée ensemble appartient de façon indivise à nos quatre organisations.

Un autre résultat positif de cette concertation permanente fut d’amener nos quatre organisations à s’accorder sur le principe que les professionnels de la psychothérapie, ayant par notre intermédiaire depuis plusieurs décennies œuvré à la construction de la profession de psychothérapeute et à sa reconnaissance sociale, maintiendraient leur métier sous leur responsabilité et autorité morale professionnelle indépendante.
Il s’agissait de la sorte de continuer à œuvrer pour la reconnaissance et la promotion de notre métier ainsi qu’à la défense des psychopraticiens, en maintenant leurs différences identitaires essentielles par rapport aux psychothérapeutes tels que définis par la loi de 2004.

Enfin nos rencontres régulières depuis le 23 septembre 2010 répondaient à notre vœu que les quatre acteurs historiques français de la psychothérapie fondée sur la relation maintiennent une concertation périodique au service de la profession dans son ensemble. Cette relation de travail poursuivie consolidait malgré nos différences un lien au service de notre métier et identité communs.

La profession en danger

Mais depuis un an nos deux syndicats, PSY’G, SNPPsy, et l’AFFOP constatent que la FF2P – tout en promouvant d’intéressantes actions pour la profession, congrès, colloques, journées d’étude, articles de presse – s’est engagée dans une stratégie de demande de reconnaissance auprès du Ministère du Travail auquel s’associe celui de la Santé. Nos trois organisations considèrent cette action comme allant à l’encontre des intérêts vitaux des praticiens de la psychothérapie relationnelle, comme de nature fortement préjudiciable à la profession de psychopraticien. C’est cela qui motive la présente alerte.

Au cœur du débat l’indépendance du métier de psychopraticien

Prioritairement, il convient de travailler à sauvegarder notre liberté de formation professionnelle et d’exercice de la psychothérapie, notamment la préservation de notre métier, de nos méthodes et pratiques dans notre intérêt et celui du public.
Nous constatons que tout en déclarant préserver l’indépendance de la formation et de la pratique des psychopraticiens relationnels (agréés ou certifiés), la FF2P a commis l’erreur d’entreprendre des démarches auprès de la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP). Elle met ainsi en danger l’appellation et le métier de psychopraticien, que nous nous devons pourtant de défendre ensemble.

Le SNPPsy avait déjà examiné cette possibilité à propos d’une certification AFNOR. Débat et réflexion effectués, il avait estimé dangereux pour notre profession de s’y exposer – rejoint dans cette analyse par le PSY’G et l’AFFOP.

Mais cette fois la FF2P, outrepassant nos mises en garde et l’expression de notre désaccord dans le cadre du GLPR a poursuivi sa démarche auprès du CNCP et construit sa stratégie sur cette base compromettant l’avenir de la profession.

Or, qu’est-ce que la CNCP ?

Organisme d’État, cette Commission nationale, créée par la loi de modernisation sociale de 2002, est placée sous l’autorité du ministre en charge de la formation professionnelle.
Elle est composée de 43 membres : des représentants des ministères et des régions, des partenaires sociaux, des chambres consulaires et des personnes qualifiées.
Les missions de la CNCP, nombreuses, visent à l’harmonisation communautaire européenne de tout ce qui peut, dans chaque secteur et champ d’activité de la vie professionnelle, offrir l’assurance, ou l’apparence, d’une évaluation et d’une garantie professionnelle.

Vous trouverez plus de détails sur la CNCP sur son site.

Pièges

Ainsi, selon nous, derrière des intentions paraissant à certains louables, chacun peut distinguer les pièges vers lesquels, par insuffisance d’analyse politique de la situation des rapports de forces entre les professions de santé mentale, la FF2P précipite la psychothérapie relationnelle et les psychopraticiens dans des voies dangereuses.
Au risque de s’orienter vers un encadrement, une hyper-réglementation, la médicalisation de la profession et de l’existence, et la psychothérapie d’État, que nous avons pourtant ensemble combattus depuis l’origine de nos organisations.

L’illusion de la démarche de certification professionnelle d’État est d’ignorer le rapport des forces qui a abouti à la promulgation de la loi de 2004.

Les professions du champ de la psychothérapie qui trouvent leur légitimité dans un diplôme universitaire sont généralement hostiles aux professionnels de la psychothérapie et de la psychanalyse fondées sur le travail psychothérapique ou psychanalytique personnel et la transmission par les professionnels.

Le rapport des forces politiques nous a toujours été défavorable et une législation nouvelle tendrait à faire de tous les praticiens de la psychothérapie ce qu’ils sont en germe dans la loi de 2004 réglementant le titre de psychothérapeute : des paramédicaux qui travailleront sous l’autorité médicale.

La Commission nationale de certification professionnelle (CNCP) qui examinera le dossier de demande comprend des représentants du ministère de la Santé qui œuvreront évidemment dans ce sens.

Que faire désormais ?

Au sein du GLPR même, nous connaissons la nécessité de progresser pour mieux faire face aux responsabilités qui sont les nôtres. Nous avons atteint ce point du processus de la défense de la profession qui requiert davantage qu’une concertation périodique laissant finalement le champ libre à toutes les initiatives, comme nous le constatons aujourd’hui. Le GLPR ne peut plus se permettre de fonctionner comme une chambre d’enregistrement des orientations d’un seul partenaire.

Nous pensons le moment venu d’avancer encore les uns vers les autres et d’approfondir la réflexion sur notre identité professionnelle et les meilleurs moyens de la protéger et garantir. Nous avons besoin d’une coordination nécessaire et celle-ci doit se fonder sur une réflexion ouverte, au sein de nos organisations et entre elles.

Le temps est venu d’ouvrir une vaste réflexion commune sur ces questions qui peuvent nous interroger, voire souligner nos divergences, mais qui ne doivent ni nous dé-coordonner ni porter atteinte à notre coopération.

Il est vital, ensemble, de penser notre métier et notre discipline, la psychothérapie relationnelle (cette expression se trouve dans le sigle choisi en commun de GLPR), en développant par le dialogue entre nous le plus de lucidité, de solidarité et de sagesse politique possible.

Cette situation dans laquelle une seule des quatre organisations peut engager une action préjudiciable à la profession ne peut durer. Notre propriété morale commune indivise du nom de métier de psychopraticien, et la répartition entre nous de titres d’exercice autorisés par nos seuls organismes créent des solidarités. Elle doit aboutir à la création d’une organisation permettant une réelle coopération entre nous, souhaitée par la majorité de nos collègues.

L’AFFOP, le PSY’G et le SNPPsy se tiennent à votre disposition pour faire face au péril et susciter ensemble l’élan collectif que la défense de notre profession requiert.

Un nouveau moment historique se présente. Ensemble nous devons nous en saisir pour, sans délai, mieux coordonner nos forces.

Jean-Michel Fourcade, Président de l’AFFOP
Philippe Grauer, Président du SNPPsy
Alain Naissant, Président du PSY’G

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[1] L’expression est du Dr. Pierre Coret, fondateur d’une école portant ce nom, fédérée à la FF2P.