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22 novembre 2008

Et EDVIGE dans tout ça ?

L’InterCoPsychos, qui participe au collectif pour le retrait (non l’abrogation, attention !) d’EDVIGE nous communique une première victoire. Le Journal Officiel en date du 20 novembre annonce le retrait du fichier qui aurait pu nous plaire puisqu’il fait une large place au ressenti, mais voilà nous préférons les ressentis au cœur des séances plutôt que des fichiers des RG.

Une fois de plus une attitude offensive peut faire reculer une tentative qui avait pourtant l’air bien partie, de fichage sans limites.

Philippe Grauer


Communiqué du Collectif « Non à EDVIGE »

21 novembre 2008

Retrait d’EDVIGE1.0 – Le Collectif « Non à EDVIGE » se félicite mais 
reste mobilisé. Le Journal officiel du 20 novembre 2008 annonce le retrait du fichier EDVIGE 1.0.

C’est la forte mobilisation citoyenne au travers du Collectif « Non à 
EDVIGE » qui a permis cette victoire et le retrait d’un fichier qui a 
fait l’unanimité contre lui.

Le retrait et non l’abrogation d’EDVIGE 1.0 implique un effet 
rétroactif : toute information qui aurait été collectée dans le 
fichier EDVIGE 1.0 doit être détruite.

Le fichier des RG (décret de 1991) demeure jusqu’au 31 décembre 2009. 
Toutefois, aucune information nouvelle ne peut être ajoutée à ce 
fichier depuis le 1er juillet 2008 (décret n° 2007-914 du 15 mai 2007 
consolidé).

Les recours contre le décret portés au Conseil d’État par plusieurs 
organisations et associations tombent et feront l’objet d’un non-lieu.

Toutefois, la vigilance et la mobilisation restent plus que jamais à 
l’ordre du jour car la bataille contre les fichages liberticides et 
la surveillance totale n’est pas terminée : le projet de décret 
EDVIGE2.0 (EDVIRSP) n’a pas été publié. On ne sait pas s’il y aura 
des modifications par rapport au projet qui avait été dévoilé par le 
Collectif « Non à EDVIGE » dès le 19 septembre 2008.

Le Collectif « Non à EDVIGE », fort de cette première victoire, 
continue à se mobiliser contre ce fichier de « ressenti » et non de 
faits, fondé sur des simples suspicions ; la collecte de données les 
plus sensibles comme l’origine ethnique, les opinions politiques, 
l’appartenance syndicale, les convictions religieuses ; le fichage à 
priori des enfants à partir de l’âge de 13 ans sur leur dangerosité 
potentielle ; le mélange de finalités très différentes dans un même 
fichier.

Contact presse : https://cifpr.fr/contact@nonaedvige.ras.eu.org