RechercherRecherche AgendaAgenda

Actualités

Revenir

23 octobre 2007

La dépression : à qui s’adresser pour en savoir plus et se sortir des paradoxes de la DGS

Communiqué de l’Association fédérative française
des organismes de psychothérapie et de psychanalyse — AFFOP

Voir également à ce propos le Communiqué du SNPPsy :

19 octobre 2007

L’AFFOP et le SNPPsy, invités par l’ Institut national de prévoyance et d’éducation pour la santé — INPES le 8 octobre à propos de la Campagne sur la dépression lancée par le ministère de la Santé ont découvert avec stupéfaction que les documents diffusés auprès du public et des professionnels de santé présentaient la dépression uniquement comme une maladie, escamotant ainsi le sens existentiel de ce symptôme.

Alors que la brochure «  La dépression, en savoir plus pour en sortir — repérer les symptômes, connaître les traitements, savoir à qui s’adresser  » indique que le meilleur traitement de la dépression est la psychothérapie, même si le médicament peut être indispensable dans les cas les plus graves pour permettre cette psychothérapie, elle réserve, comme le spécifie la loi s’agissant de soins médicaux, le diagnostic aux seuls médecins et le traitement aux seuls médecins, psychiatres et psychologues. Les psychanalystes et les psychothérapeutes relationnels, mieux formés à l’accompagnement des personnes en dépression, ne sont pas une seule fois mentionnés dans cette brochure !

L’AFFOP (1) dénonce la surmédicalisation de cette campagne d’information et s’inquiète des effets prévisibles : l’augmentation de la demande de prise en charge qu’elle ne manquera pas de créer — bénéfique en tant que telle — dirigée vers les médecins et psychiatres dont les agendas surchargés ne permettent en général pas autre chose que la prescription d’anti dépresseurs, et vers les psychologues — dont beaucoup ne sont pas formés à la psychopathologie, et les « cliniciens » d’avantage formés à l’évaluation qu’à l’accompagnement —, aboutira à augmenter la consommation de psychotropes dont les français abusent déjà, ce que dénonçait le rapport Zarifian, tout cela au grand bénéfice des fabricants.

Au contraire de ce que cette campagne d’information partiale tente de provoquer — la mise à l’écart de la Santé publique française des psychanalystes et des psychothérapeutes relationnels — nous rappelons que les associations de patients ont de tout temps demandé la possibilité de pouvoir s’adresser à des professionnels du psychisme dont la diversité des approches permet à chaque personne en souffrance de trouver la thérapie qui lui convient.

Nous faisons également confiance à la sagesse de nos confrères médecins et psychologues qui ont créé depuis de nombreuses années avec les psychanalystes et les psychothérapeutes relationnels pour maintenir et renforcer sur le terrain leur coopération positive. C’est ainsi que, sera heureusement reconnue à chaque profession sa place légitime. C’est ainsi que se trouveront à leur tour écartés les enjeux de pouvoir corporatistes et économiques qui semblent présider aux décisions de la Direction générale de le santé, et, au-delà, aux recommandations de l’Académie de médecine et de nombreuses organisations de psychologues.

L’AFFOP et le SNPPsy invités par l’INPES le 8 octobre à propos de la Campagne sur la Dépression lancée par le ministère de la Santé ont découvert avec stupéfaction que les documents diffusés auprès du public et des professionnels de santé présentaient la Dépression uniquement comme une maladie, escamotant ainsi le sens existentiel de ce symptôme.

Alors que la brochure « La dépression, en savoir plus pour en sortir — repérer les symptômes, connaître les traitements, savoir à qui s’adresser » indique que le meilleur traitement de la dépression est la psychothérapie même si le médicament peut être indispensable dans les cas les plus graves pour permettre cette psychothérapie, elle réserve, comme le spécifie la loi s’agissant de soins médicaux, le diagnostic aux seuls médecins et le traitement aux seuls médecins, psychiatres et psychologues. Les psychanalystes et les psychothérapeutes relationnels, mieux formés à l’accompagnement des personnes en dépression, ne sont pas une seule fois mentionnés dans cette brochure !

L’AFFOP dénonce la surmédicalisation de cette campagne d’information. Ils s’inquiètent des effets prévisibles : l’augmentation de la demande de prise en charge qu’elle ne manquera pas de créer — bénéfique en tant que telle — dirigée vers les médecins et psychiatres dont les agendas surchargés ne permettent en général pas autre chose que la prescription d’anti dépresseurs, et vers les psychologues — dont beaucoup ne sont pas formés à la psychopathologie, et les « cliniciens » d’avantage formés à l’évaluation qu’à l’accompagnement —, aboutira à augmenter la consommation de psychotropes dont les français abusent déjà, ce que dénonçait le rapport Zarifian, tout cela au grand bénéfice des fabricants.

Au contraire de ce que cette campagne d’information partiale tente de provoquer — la mise à l’écart de la Santé publique française des psychanalystes et des psychothérapeutes relationnels — nous rappelons que les associations de patients ont de tout temps demandé la possibilité de pouvoir s’adresser à des professionnels du psychisme dont la diversité des approches permet à chaque personne en souffrance de trouver la thérapie qui lui convient.

Nous faisons également confiance à la sagesse de nos confrères médecins et psychologues qui ont créé depuis de nombreuses années avec les psychanalystes et les psychothérapeutes relationnels pour maintenir et renforcer sur le terrain leur coopération positive. C’est ainsi que, sera heureusement reconnue à chaque profession sa place légitime. C’est ainsi que se trouveront à leur tour écartés les enjeux de pouvoir corporatistes et économiques qui semblent présider aux décisions de la Direction générale de la santé, et au-delà aux recommandations de l’Académie de médecine et de la majorité des organisations de psychologues.