F-R Dupont Muzart
LE POURQUOI DES 500 H – LE COMMENT DES VAE
OU : « LES PSYCHOLOGUES » ET LE DÉCRET ART. 52
Synthèse
Les documents joints [attendre les prochains jours pour en disposer ici, bogue technique] manifestent ce qu’entendent les organismes de psychologues aux petits soins du ministère de la Santé :
— les fameuses « 500 h ne varietur » (◊2) que veulent les psychologues pour le titre de psychothérapeute sont le décalque de l’arrêté du du 16 mai 2006 relatif aux stages exigés des psychologues ;
— la VAE que veulent les psychologues pour le titre de psychothéra-peute est le décalque de celle qui les concerne… etc.
« Les » psychologues négociants de ministère en santé mentale, tout en se plaignant expressément dans leurs missives officielles de l’effet de l’article 52 par la volonté de la DGS d’aboutir de fait à « créer » une nou-velle profession de psychothérapeute, en ont pris acte… à leur façon, et toutes les « demandes » qu’ils formulent aboutissent à… aligner le titre de psychothérapeute sur le titre de psychologue (souvenons-nous de l’exigence de « Master » qui allait encore plus loin en ce sens…).
« Mais que veulent donc « les psychologues » ? »…
Les documents joints articulés avec les communiqués que j’ai diffusés peu auparavant permettent de constater qu’après l’adoption de l’article 52, faute de pouvoir continuer à combattre directement le titre de psy-chothérapeute, « les psychologues » ont décidé qu’il fallait aligner toutes les exigences du titre de psychothérapeute sur celles du titre de psy-chologue. Ils ont décidé que puisque le titre de psychothérapeute était arrivé, il fallait le… vider de toute portée spécifique « par le haut » (en-fin, le leur…), en posant des conditions de formation, Vae, Commis-sion des « grands-pères », telles que le titre de psychothérapeute finisse par se confondre avec celui de psychologue.
Comme cela rejoint les désirs de la DGS à l’effet de bouche-trous du Plan de santé mentale, la DGS qui veut des personnels plus dociles que les psychologues, alors la DGS et « les psychologues » se retrouvent avoir les mêmes intérêts. Mais à ce stade de présentation, il reste une incohérence.
Car la décision de tous « ces psychologues » de réclamer des conditions au titre de psychothérapeute qui soient le décalque de celles pour le titre de psychologue, aboutira de plus fort à faire recruter à l’avenir dans les institutions des « psychothérapeutes » et non des psychologues. La DGS, les institutions, ne veulent pas de l' »indépendance » des psychologues.
Mais on voit que la DGS propose en bouquet « final » à ces psycholo-gues la « légalisation » de leur « Code… autoproclamé de déontologie », voire un Ordre, mais comme on l’entend au ministère (rapporté par les comptes-rendus des « psychologues négociants »), « c’est la Gauche qui ne veut pas d’Ordre professionnel… ».
Alors que signifie tout cela ? Cela signifie que « les psychologues » ont adopté le Plan de santé mentale, et veulent être les « ingénieurs » à Code de déontologie et Ordre, des futurs « psychothérapeutes »-techniciens. Autrement dit, pour le plus grand nombre ceux qui actuel-lement deviennent psychologues deviendront psychothérapeutes, et le titre de psychologue-à-Ordre-et Code-de-déontologie n’échoira plus qu’à une élite…
Il n’y a aucune conséquence logique au comportement « des psycholo-gues négociants de ministère », sauf… celle dessus envisagée. C’est-à-dire que ces psychologues ont intégré « le changement ». Pourquoi ? Évidemment ce ne sont pas les ouailles qui peuvent entrevoir les pla-ces et les couronnements de carrière à portée de main, dans tous les rouages de ce projet à mettre en place.
Tous ces documents (envoyés précédemment, joints, et autres) seront d’un intérêt essentiel dans le futur : ou plutôt leur mise en perspective réciproque.
La mine de documents à archiver dès maintenant se trouve benoîte-ment sur le site de la SFP :
cliquer sur titre de rubrique « Actualité du site ».
« Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les arrière-pensées « des » psychologues »… par leurs propres communiqués, textes de réfé-rence, rapports, textes normatifs à articuler ensemble.
Dorénavant, la DGS s’appuie autant que possible sur « les psycholo-gues »… ceux-là. Et ils marchent à fond, il courent devant. Vous avez entendu « Politique du pire » ? C’est que vous avez fait un rêve patholo-gique, et avez donc besoin d’un de ces psychologues. La DGS s’occupe du reste.