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26 mars 2007

Les psychologues révisés par la médecine ? Jean-François Cottes

Jean-François Cottes

« Le psychologue clinicien, auxiliaire du médecin, a pour mission de soigner et d’aider les patients à résoudre leurs troubles de la personnalité ou du comportement. Lors d’entretiens individuels, il fait passer des tests aux patients, établit des bilans et peut, selon ses conclusions, engager une thérapie ou y participer. Il adapte sa pratique aux individus auxquels il est confronté : enfants, handicapés, personnes en fin de vie…»

C’est ainsi que le très officiel Onisep définit le psychologue : auxiliaire du médecin. On est bien loin de l’esprit comme de la lettre de la loi de 1985 portant titre unique de psychologue. Et la suite est à l’avenant. Tout serait à commenter. Voici par exemple le résumé présentant le « métier » de psychologue :

« Recrutement du personnel en entreprise, dépistage des troubles du comportement dans les crèches, accompagnement des malades… le psychologue écoute, observe, diagnostique et soigne ou conseille.»

« Dépistage des troubles du comportement dans les crèches », et pourquoi pas dans les maternités ? On se demande si l’Onisep qui vient de réécrire cette fiche sait la part prise par nombre de psychologues dans le mouvement Pasde0conduite . On se demande aussi s’il ne s’agit pas pour l’Onisep de prendre fait et cause pour l’Inserm.

Deux collègues du collège de l’Institut Camille Miret (Lot), ont écrit à l’Onisep une lettre que Gilles Dufour, responsable du collectif du Lot, m’a transmise – vous la lirez ci-dessous.

J’ai demandé à Véronique Pannetier, responsable du collectif de la Dordogne, et qui connaît très bien les questions d’orientation comme plusieurs de ses contributions dans les Instantanés nous l’ont montré, d’écrire un texte à ce propos – vous pourrez en prendre connaissance dans cet Instantané.

On lit la fiche Onisep en question ici (Les Métiers -> Dico des métiers. Lettre P -> psychologue).

Merci à nos collègues du Lot pour leur vigilance.

Nous vous invitons à envoyer des messages de protestation et de demande d’explications au directeur de l’Onisep, M. Hervé de Monts de Savasse – nous verrons plus tard s’il convient de s’adresser à son ministre de Tutelle, M. Gilles de Robien – en faisant mention de la démarche de nos collègues et du soutien que leur apporte l’InterCoPsychos.

Je viens d’envoyer, en tant que président d’InterCoPsychos, un courrier au directeur de l’Onisep sur cette affaire. Le cas échéant nous diffuserons sa réponse.