Lettre de Mikkel Borch-Jacobsen à Jacques Bénesteau (auteur des Mensonges freudiens), datée 25 décembre 2003
Voici en additif à notre éditorial un entre-filet qui précise les choses concernant un certain Bénesteau, sur lequel s’appuie Michel Onfray qui s’abreuve à toutes sortes de sources dont certaines brunâtres.
“Je vous saurais gré de cesser de me faire parvenir la littérature du Club de l’horloge, officine bien connue de l’extrême-droite française. En ce qui concerne mes rapports avec Elisabeth Roudinesco, il est de notoriété publique que je suis depuis de longues années en désaccord complet avec ses positions. Ceci toutefois ne saurait m’inciter à me rallier aux chemises brunes intellectuelles avec lesquelles vous avez jugé bon de vous associer. J’ai le plus grand mépris pour tout ce que représente le Club de l’horloge et je ressens comme une insulte que vous ayez pu songer un seul instant que je m’associerais à cette provocation”
On se demande comment aujourd’hui le même Borch Jacobsen peut s’allier avec Michel Onfray qui réhabilite le livre de Jacques Benesteau en souscrivant à la thèse selon laquelle il n’y avait pas d’antisémitisme à Vienne durant l’entre-deux-guerres puisque les Juifs occupaient des postes importants dans tous les secteurs de la société.
Source : site du Nouvel Observateur. Ce site reprend une polémique datant de la parution du Livre noir. La lettre de Borch-Jacobsen se trouve vers la fin du document.
Pour se faire une idée du côté extrême droite dont il est question, voici le logo au style évocateur dont s’orne le site dont Bénesteau est membre du Council :