Voici l’argument de la pièce que nous livre J-P Klein, psychiatre homme de théâtre, pour qui la psychothérapie relationnelle se pratique articulée à l’art :
Que faire quand un proche aimé vous demande de l’aider à mourir parce qu’il perd son intégrité physique et mentale ? Comment les survivants dépassent-ils l’acte, ceux qui l’ont effectué, ceux à qui cela n’a pas été demandé ? Peut-on décider pour une personne qui est dans le coma qu’elle veut ou doit mourir si elle n’en a pas manifesté le désir au cours de sa vie ? A-t-on la liberté ultime de décider de sa mort ? Comment réglementer au plus juste, au plus respectueux, au plus légal ? Quelles conditions sont faites aux personnes en fin de vie et que peut-on proposer ? Quel rôle les soins palliatifs peuvent-ils jouer ? Comment préserver une vie digne quand la maladie est à l’origine de dépendances ?
Les différents visages de la fin de vie
Répondre à la demande d’être aidé à mourir ?
Attribuer à quelqu’un dans le coma la hâte d’en finir ?
Survivre à l’acte d’euthanasie sur un proche ?
Revisiter les relations au défunt
Réajuster les affections entre sœurs
Toutes ces questions et d’autres sont traitées dans la pièce
Meurtre par omission de Jean-Pierre Klein
publié aux éditions de l’amandier
78-80 rue du Charolais 75012 Paris
du 28 au 30 juin 2010
à 20:00
mise en scène Philippe Adrien
avec Agathe Alexis, Anne de Broca et
Nicole Estrabeau
certains soirs à l’issue de la pièce
Réservations 01 43 45 45 72
www.theatredelopprime.fr