L’alerte est maintenue jusqu’à l’élection. Le parti de la haine ne doit pas faire passer sa candidate. Ensuite, le jeu politique se poursuivra, et il nous faudra continuer de développer et transmettre le trésor patrimonial de la psychothérapie relationnelle et de la psychanalyse, dont le public ainsi que le milieu intellectuel, ont besoin.
Ça volait bas hier soir. Un peu désolant. Instructionnant en tout cas, on a pu voir de quelle trempe humaine et politique étaient les deux candidats. Une inconsistance notoire de la candidate néo fasciste nous a privés de comprendre l’architecture de son plan économique et de sa monnaie qui apparaissait comme monnaie de singe, assaisonnée d’invectives à répétition. On aura surtout reconnu les exercices de ricanement, arme caractéristique du père, pénible par son redoublement. Macron avait du mal parfois à présidentialiser le débat. Répondre à Madame Le Pen est souvent lepenible, à peine remonté de la cave pour se réinstaller dans la pièce commune qu’il faut y retourner pour désarmorcer la boule puante suivante. Trop de propos inexacts et de quolibets en rafales intoxicantes finit par tirer le dialogue vers les zones incertaines d’où la pensée a du mal à prendre quelque envol. On n’imagine pas un chef d’État se comporter ainsi. Mais si, Trump le fait bien. La France compte tout de même une quinzaine de millions de personnes qui trouvent ça normal. Préoccupante crise de fièvre populiste.
Monsieur dossiers contre Madame l’imprécatrice. Macron présentait son programme et son style. Peu importait qu’on soit acquis ou non à sa vision du monde, il sécurisait l’appartenance à l’Europe, la monnaie commune, un programme à la Mattéo Renzi qui n’a rien de lyrique, garantissait que les institutions vont continuer de tourner et que le Érynnies lepénistes, qu’on a entendues tournoyer autour de la tête du futur Président, n’installeront pas leur chaos gros de fascisme dans la République. Pas eu le temps de parler écologie, volet capital du redéploiement nécessaire. Eu le temps de comprendre que ça ne fait que commencer, le travail politique pour changer le cours des choses dans une France qui se droitise avec une gauche qui se divise et une jeunesse qui arrive.
Car il ressort de ce duel que sa Majesté des Mouches ne deviendra vraisemblablement pas la Présidente Ubue du pays à la fin de la semaine. Restera le reste du parcours politique. Là, à chacun de soutenir sa cause, dans le débat démocratique en cours. La psychothérapie relationnelle et la psychanalyse poursuivront leur marche et leur combat, pour participer à la hauteur des besoins de nos concitoyens, qui sont importants, d’humanisation de leur humanité, et tenir la charge d’invention culturelle et humaniste qui leur revient. Nous continuerons de militer pour soutenir et développer le travail au jour le jour de nos écoles de qualité et des institutions qui les soutiennent, pour transmettre le précieux patrimoine intellectuel, moral, clinique, dont nous avons la charge du quasi monopole, au service du public.
Nous avons le plaisir de vous convier à la journée découverte de notre école de formation de psychopraticien, conduite par Pascal Aubrit et Henry Kisiel, qui aura lieu :
L’objectif de cette journée consiste à découvrir et à expérimenter le programme de l’école, les formations que nous dispensons et notre méthodologie reliée à la psychothérapie relationnelle. Elle se déroulera dans une alternance de séquences expérientielles et de temps d’élaboration. Une présentation du cursus de formation au CIFPR sera suivie par un temps de questions-réponses.
Lieu : Centre de Psychologie Biodynamique du Père Lachaise
Salle ALIZE
59 boulevard de Ménilmontant, 75011 Paris
Code immeuble : 19 B 60
Code BLOC 1 : 1519