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22 février 2013

Pétition en faveur de Rajah Benslama

SOS démocratie en Tunisie

par Philippe Grauer

Il existe des pétitions sérieuses, fondées sur des faits vérifiables, et des urgences de défense des libertés fondamentales qui ne relèvent pas du délire. Les islamistes modérés d’Ennahda méritent les guillemets et c’est bien parce que nous militons contre leur usage immodéré, lui, que nous ne les utilisons pas ici. Comment peut-on sans peur du ridicule produire un mandat d’amener en vertu d’une loi abrogée ? Depuis qu’on sait par François Roustang que faire rire un paranoïaque n’est pas une mince affaire, on s’explique un peu mieux comment les modérés pince sans rire d’Ennadha s’autorisent à violer la loi au nom d’Allah mais pas forcément du droit, de la démocratie et de l’humanisme.

Voici pourquoi nous vous invitons à signer la pétition que nous vous soumettons.

Elle dépassait les 3000 signatures au 25 février.


Voir également

Raja Ben Slama – Tunisie (suite), Habib Mellakh, Protestation de l’Association tunisienne de défense des valeurs universitaires, 25 février 2013.

Bulletin de la SIHPP

Chers amis

Je vous faisais part ce matin d’un envoi de notre ami Fethi Benslama nous informant que sa sœur Raja était poursuivie pour délit d’opinion par le pouvoir tunisien. Vous trouverez à l’adresse suivante quelques précisions autour de cette affaire qui prend une tournure grave :

http://www.kapitalis.com/politique/14621-tunisie-l-intouchable-habib-khedher-accuse-raja-ben-slama-de-diffamation.html

Une pétition de soutien dont le texte se trouve ci-dessous a été mise en place à l’adresse suivante :

http://www.petitions24.net/petition_en_faveur_de_raja_benslama_et_pour_les_libertes_en_tunis

Bien à vous

Henri Roudier


Pétition en faveur de Raja Benslama

Pour la défense des libertés en Tunisie

Les signataires de la présente pétition dénoncent les poursuites pour délit d’opinion, engagées par le pouvoir islamiste en Tunisie contre Raja Benslama, psychanalyste et professeur à l’université de Tunis. Ils s’indignent qu’un mandat d’amener ait été lancé contre elle, le 21 février 2013, pour avoir critiqué un dirigeant du parti Ennahda à l’Assemblée constituante. Ils découvrent avec stupéfaction que le Ministre de la justice a autorisé ces poursuites sur la base d’une loi abrogée après la révolution [C’est nous qui soulignons]. Ils constatent que les agressions et les persécutions contre les intellectuels (artistes, journalistes, universitaires, humoristes, etc.) s’amplifient de jours en jours. Le doyen de la Faculté des lettres de La Manouba est traîné devant les tribunaux depuis plus d’un an sous des prétextes fallacieux. Devant ces graves atteintes aux droits et aux libertés ils exigent des autorités tunisiennes l’abandon de toutes les poursuites. Ils demandent aux dirigeants des États européens d’adopter une position ferme face au parti Ennahda et à son supposé « islamisme modéré. »