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29 mars 2007

Philippe Bas notre nouveau ministre de la Santé AP

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Philippe Bas promu ministre de la Santé

PARIS (AP) Après avoir succédé à Dominique de Villepin au poste de secrétaire général de l’Élysée puis l’avoir suivi au gouvernement, le très discret Philippe Bas a été promu lundi ministre de la Santé et des solidarités, après le départ du gouvernement de Xavier Bertrand.

Ancien conseiller social de Jacques Chirac, M. Bas avait fait son entrée au gouvernement en juin 2005, au poste de ministre délégué à la Sécurité sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille. Jusque-là inconnu du grand public, ce haut fonctionnaire est un spécialiste des questions sociales, de sensibilité centriste.

Né le 20 juillet 1958 à Paris, il s’est formé à Sciences Po, puis à l’École nationale d’administration (promotion Louise Michel, 1984). Titulaire d’une licence de droit, il entame sa carrière au Conseil d’État, avant de rentrer en tant que conseiller technique au cabinet de Jean-Pierre Soisson, ministre du Travail, de 1988 à 1989.

Après trois années passées auprès du président sénégalais Abdou Diouf en tant que conseiller juridique, Philippe Bas travaille de 1994 à 1995 avec Simone Veil, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville dans le gouvernement d’Édouard Balladur. De 1995 à 1997, il occupe le poste de directeur de cabinet de Jacques Barrot, ministre du travail d’Alain Juppé.

Avec la cohabitation, il fait son entrée à l’Élysée en tant que conseiller social, poste qu’il occupera jusqu’en 2000. Il est alors nommé secrétaire général adjoint, aux côtés d’un certain Dominique de Villepin.

Il lui succédera au poste de secrétaire général quand ce dernier entre au gouvernement comme ministre des Affaires étrangères. À ce poste, Philippe Bas se montre aussi discret que Dominique de Villepin avait été flamboyant.

Au gouvernement depuis 2005, Philippe Bas a notamment défendu un projet de loi réformant la protection de l’enfance, destiné à mieux repérer les enfants en difficulté et à mieux les accompagner. Son « plan pour la petite enfance » prévoyait également la création d’ici 2011 de 40.000 places de crèche supplémentaires et le recrutement de 60.000 assistantes maternelles.

Le ministre délégué a aussi présenté en juin 2006 un plan de 2,3 milliards d’euros sur cinq ans pour lutter contre la dépendance et améliorer la prise en charge des personnes âgées. AP