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26 janvier 2010

Quand le Collectif désaliène Joseph Mornet — présentation par Philippe Grauer

Joseph Mornet — présentation par Philippe Grauer

L’équipe d’ISADORA est heureuse de vous présenter ses meilleurs vœux pour vos engagements et vos pratiques durant l’année 2010.

Elle espère vivement avoir l’occasion de continuer à travailler avec vous dans les rencontres qu’elle organisera tout au long de cette année et dont elle vous communique déjà les grandes étapes.


Qui dira mieux que Joseph Mornet, après bientôt trente années d’expérience, la valeur toujours vive de l’héritage de la psychothérapie institutionnelle, sa valeur de ferment dans l’histoire de la psychanalyse et de la psychothérapie institutionnelle ? Maintenant sa recherche, son exigence et sa militance, car c’est aussi une, au plus haut niveau, il témoigne, au sein de l’institution dans laquelle il travaille, de la valeur irremplaçable de la pensée et pratique institutionnelle dans le secteur psychiatrique et psychothérapique quand il est centré sur le processus de subjectivation. Ça se fait rare mais ça existe encore, et ça se transmet.

Les psychothérapeutes relationnels œuvrant en cabinet se doivent d’aller apprendre auprès de ces découvreurs qui ont révolutionné la pratique psychiatrique et l’hôpital éponyme. Au moment où l’on nous propose la grande régression comportementaliste bourrée d’évaluation comme une voiture l’est d’électronique — mais voilà l’homme n’est pas une voiture, ni l’hôpital un camion blindé, il est capital d’aller s’inspirer de la réflexion sur le collectif comme pluriel de soin (pris aussi bien au sens de souci) articulé de façon intelligente et sensible.

Philippe Grauer


Les Soirées de Saint Martin — le vendredi à 21:00 

– Le 12 février : Persiste et signe avec Patrice CHARBIT

– Le 26 mars : Les années de pèlerinage de Franz LISTZ avec Philippe ANDRÉ

Les 9e Journées de printemps d’Isadora et de Saint Martin de Vignogoul

les 28 et 29 mai 2010 

Figures du collectif 

Le collectif, terme usé, abusé à tel point que l’on ne sait plus très bien à quoi son emploi renvoie.

Le collectif, c’est ce qui conjugue l’organisation d’ensemble et les vecteurs de singularité, la « praxis » de tous et celle de chacun.

C’est ce qui fait qu’une institution est un « tout » constitué d’hétérogénéité de lieux, de différences d’ambiances, de contextes variés.

C’est ce qui fait que dans la grande Histoire des lieux et des cultures, chacun puisse développer sa propre histoire.

En cela le collectif s’oppose aussi bien au collectif centralisateur et bureaucratique niant et abrasant toute singularité et créativité, qu’à l’individualisme anonyme et sériel des « egos grégaires » de nos sociétés libérales.

C’est pour cette raison que le collectif ne peut conjuguer ses propres figures qu’au pluriel.

Dans la psychothérapie institutionnelle, il est un signifiant central, celui autour duquel s’articule le travail sur l’aliénation sociale et le soin du psychotique.

Avec Franck CHAUMON, Patrice CHEMLA, Pierre DARDOT, Dany Robert DUFOUR, Heidor de MACEDO, Antoine MACHTO, Jean OURY, Jean François PASCUAL, Jean Louis PLACE, l’Université Critique de Psychiatrie

& l’équipe de SAINT MARTIN DE VIGNOGOUL.

Les journées commenceront, cette année, dès le vendredi après-midi autour des interventions de Dany Robert DUFOUR et de Pierre DARDOT.

Le fil rouge de la journée de samedi sera tenu par Heitor de MACEDO.

À bientôt !

Pour l’équipe d’Isadora,

Joseph Mornet