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13 juin 2009

SNPPsy/AFFOP communiqué commun Jean-Michel Fourcade, Philippe Grauer

Jean-Michel Fourcade, Philippe Grauer

– Syndicat national des praticiens en psychothérapie et psychanalyse — SNPPsy

– Association fédérative française des organismes de psychothérapie et psychanalyse — AFFOP


Nos bonnes Écoles dûment agréées par nos institutions historiques responsables et reconnues, comme le CIFP, poursuivent leur tâche de transmission de la psychothérapie relationnelle dont elles continuent de détenir le monopole de la formation, conduisant bien entendu à son exercice.

Seul le titre générique de psychothérapeute se voit accaparé par la médecine et la psychologie, qui désirent l’utiliser dans le cadre de la fonction hospitalière. Nominalisme. C’est l’enseigne qui se voit captée. Notre profession reste en place au sein du carré psy, comme auparavant, dans le cadre de l’exercice libéral.

Rien ne change sur le fond puisque nous demeurons les seuls à savoir ce que nous savons, à le transmette, partager et pratiquer, au mieux des intérêts de notre profession et de ceux qui y recourent. Nos institutions tutélaires protestent, c’est la moindre des choses, puis avec elles nous poursuivons notre chemin. Nos étudiants continuent d’étudier puis de pratiquer. La vie, notre métier, continuent.

Philippe Grauer


COMMUNIQUÉ — 1er juin 2009

Vote d’une loi partisane sur le titre générique de psychothérapeute

La loi du 4 août 2004 créant le titre légal de psychothérapeute rend obligatoire une formation à la psychopathologie pour obtenir ce titre.
Le projet de loi — amendement 22 septiès de la loi sur la Reforme de l’hôpital — voté à l’Assemblée nationale et légèrement amendé au Sénat, réserve l’accès à cette formation aux titulaires d’un diplôme de médecine ou d’un master de psychologie ou de psychanalyse — soit après cinq années d’études universitaires dans une université d’État.

Si cette disposition est votée, elle aura pour effet de fermer l’accès au titre à des psychothérapeutes formés hors de l’Université par les organisations professionnelles, dont certaines représentent pourtant des garanties de haut niveau pour l’acquisition des compétences nécessaires à l’exercice de ce métier.

Les organisations professionnelles (syndicats, fédérations, écoles de formation) des psychothérapeutes relationnels ont créé depuis vingt cinq ans des règles de formation et d’exercice de ce nouveau métier qui démentent le rideau de fumée d’accusations de « sectes et charlatans » utilisées par ceux qui mêlent un souci légitime de protection du public avec la défense des intérêts corporatistes ou idéologiques des autres professionnels du psychisme.

Les psychothérapeutes relationnels qui refusent cette loi partisane continueront de combattre pour une reconnaissance légale légitime (1), à la mesure de celle que les patients leur ont déjà manifestée.

Philippe GRAUER, président du SNPPsy

Jean-Michel FOURCADE président de l’AFFOP