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28 août 2019

27 septembre : SOIRÉE PSYCHO POÉTIQUE FÉMINISTE : LES SILENCIEUSES

texte anonyme sauf le chapeau Grauer

prendre son pied d’égalité

La gestalt-thérapie mène à (presque) tout. En l’occurrence à l’avenir de l’homme, par la voix érotique féministe. Voici que le groupe ARTEX organise le vendredi 27 septembre à 19:00 une soirée avec Nicolas Raccah dans Les Silencieuses. Un psycho culturel spectacle qui vaut le déplacement. En votre compagnie si cela vous agrée.

La représentation étant suivie d’un repas dans un (suffisamment trop bon) restaurant libanais 8 rue Léon Frot dans le 11ème.

Le montant de l’ensemble s’élève (!) autour de 35 €. On murmure que l’élévation conviviale des âmes érotisées vaut bien ça.

DÉTAILS PRATIQUES RÉSERVATION

Contacter immédiatement l’organisatrice à maphi.boutrolle@free.fr : elle doit collecter les inscriptions d’ici le 8 septembre.

 Les Silencieuses

récit d’un voyage

Texte et jeu : Nicolas Raccah

Mise en scène : Frédérique Aït-Touati

Durée : 1:20

EN SAVOIR PLUShttps://www.facebook.com/pages/Les-Silencieuses/1590571517898981


depuis 2000 ans femmes contraintes au silence

Pourquoi compte-t-on si peu de poésies érotiques écrites par des femmes avant la fin du XXème siècle ? La disproportion dans les anthologies est ahurissante. Les Silencieuses raconte le cheminement d’un homme parti en quête de ces voix, et qui se retrouve happé par une longue série de textes oubliés qui ont cherché depuis plus de 2000 ans à contraindre les femmes au silence.

inconscient occidental pétri d’un grave héritage misogyne

Il ne s’agit pas seulement de la parole érotique : de l’Antiquité à nos jours, les injonctions de discrétion, d’humilité, de pudeur et d’obéissance ont tenté de cadenasser la parole féminine dans son ensemble. Depuis toujours des voix de femmes se sont arrachées à ces interdits, contre vents et marées, pour se faire entendre. Nous en avons perdu la mémoire mais notre inconscient collectif occidental reste pétri de cet héritage misogyne, que nous avons aujourd’hui l’habitude de dénoncer.

un véritable pied d’égalité

Les livres du passé offrent un miroir de ce que nous avons été. Regarder dans ce miroir, c’est peut-être le premier pas pour se libérer, en profondeur, de la tacite reconduction de certaines habitudes de pensée, qui jusqu’ici ont empêché les hommes et les femmes de considérer l’avenir sur un véritable pied d’égalité.


Un voyage intime à la recherche de paroles perdues, oubliées ou cachées, de femmes. J’ai eu la sensation qu’on venait poser la main, délicatement mais fermement, sur des blessures profondément enfouies dans l’inconscient collectif féminin. Entendre un homme dire ses prises de conscience et conter sa quête intérieure au moyen de textes de femmes, agit tel un baume sur ces blessures (une spectatrice, in article paru dans la Revue du Spectacle).


NOTE

Mise à part la présentation encadrée le texte principal reste anonyme. À son auteur la responsabilité d’invoquer l’inconscient collectif, concept qui semble lui plaire puisqu’il en use par deux fois (j’en ai supprimé une). J’aurais pour ma part aussi bien parlé en pareil cas d’imaginaire social psychocorporel et de misogynie monothéiste méditerranéenne (cette régionalisation n’empêche pas certaines autres cultures d’être aussi redoutables en la matière — mais pas toutes). PHG