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7 février 2010

Une nouvelle Frêche : la blague juive du jour Mis en ondes par Philippe Grauer

Mis en ondes par Philippe Grauer

Georges Frèche et les Juifs

Comme dans les sables mouvants il y a des situations où plus vous bougez, quoi que vous fassiez, ou disiez, plus vous vous enfoncez. Ainsi notre Georges Frèche ne parvient pas à se sortir d’une accusation d’antisémtisme. Nous ne lui jetons pas la pierre, étant par principe contre la lapidation, mais profitons de l’événement pour décoder le discours, parce que ça, c’est valable au quotidien pour chacun de nous, l’antisémitisme inconscient, masqué à la personne même qui en est le siège, c’est terriblement intéressant. Pour en savoir plus et s’y repérer mieux sur la question de l’antisémitisme, matrice du racisme, engendré au milieu du XIXème siècle à partir des travaux de Renan, lire l’excellent ouvrage d’Élisabeth Roudinesco venant de paraître sur une question qu’elle éclaire de façon alerte et passionnante, contribuant à faire avancer le fameux Schmlblk.

Philippe Grauer


Comique involontaire

Dans Le Point il y a une fabuleuse interview de Georges Frèche.
Il dit qu’il n’est pas content d’être traité d’antisémite. Il raconte que son père résistant protégeait les Juifs. Et que d’ailleurs les Frèche descendent des marranes : “Pour moi, une ascendance juive, ce serait un honneur” (sic) Et plus loin : “Le consistoire juif de France m’a apporté son soutien, et même le CRIF est revenu en arrière. Le CRIF est un peu instrumentalisé par Sarkozy, mais c’est normal, le grand-père de Sarkozy était juif”

Traduction en blague juive : “ Je ne suis pas antisémite puisque mon père a protégé des Juifs, que j’ai une ascendance juive et que le CRIF et le consistoire me soutiennent – c’est-à-dire les Juifs –, même s’ils sont instrumentalisés par des Juifs .”