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Résumons. Si comme il est publié la praticienne assassinée par une personne malade mentale était psychothérapeute, à ce titre elle savait suffisamment son métier pour se voir validée par l’ARS de la région parisienne.
Ce qui veut dire qu’elle travaillait en réseau avec un psychiatre pour le cas qu’on nous décrit – « sous traitement ». La dangerosité des « schizophrènes », dont la plupart est dans la rue ou en prison – ce qui n’est pas sans faire problème et même un peu désordre dans l’univers déstructuré de notre santé mentale, cette dangerosité est généralement faible, ce serait plutôt eux les victimes d’habitude.
Puisque la question de la dangerosité est posée, oui nos profession sont dangereuses, mais nos professionnels bien formés le sont à cela. De plus, les accidents violents concernent davantage l’hôpital. Lequel est sous équipé en appartements en ville encadrés par des infirmiers psychiatriques bien formés à la psychothérapie. Tout en sachant qu’un soin complémentaire peut être pris de soi par une personne malade mentale, c’est même recommandable, auprès d’un psychothérapeute ou psychopraticien relationnel en ville, travail en réseau fort utile.
Pour plus d’information et de commentaire se reporter à notre brève actuellement techniquement récalcitrante.
PHG
La psychothérapeute, hospitalisée mercredi dans un état extrêmement critique après avoir été étranglée par un patient dans son cabinet paramédical du 17e arrondissement de Paris, est morte samedi après-midi selon les informations d’Europe 1. Une information judiciaire a par ailleurs été ouverte pour « homicide volontaire sur professionnel de santé » et « séquestration liée à un crime », la psychothérapeute ayant été victime d’un viol avant d’être assassinée, selon une source judiciaire.
La victime avait été retrouvée mercredi avec des traces de strangulation sur le cou par son fils qui, habitant sur les lieux, avait entendu des bruits suspects. Ce dernier était parvenu à intercepter un patient quittant le cabinet, situé non loin de la place de Clichy, et à prévenir la police, selon une source proche de l’enquête.
Après avoir été interpellé sur place mercredi et placé en garde à vue, l’agresseur présumé a fait l’objet d’une hospitalisation d’office vendredi en raison de son état psychiatrique.
Décrit comme schizophrène, le jeune homme, sous traitement, était suivi par la même psychothérapeute depuis plusieurs années, selon des informations d’Europe 1. Selon les enquêteurs, il était connu des services de police pour des faits qualifiés de mineurs.
Le juge d’instruction a délivré un mandat d’amener samedi pour s’assurer qu’il sera entendu par la justice si l’expertise l’autorise.