► Mots clés : psychothérapie, relation, cerveau, résilience, positivisme, RNCP, bien-être, médicalisation de l’existence.
Par les temps qui courent la résilience en matière de soin psychique, de souci de soi, consiste à maintenir et transmettre le message du champ disciplinaire de la thérapie relationnelle et de ses méthodes éprouvées pour une "écologie de l’âme".
"Ne pas succomber aux ténèbres : on ne saurait imaginer morale aussi exigeante. Et démodée", conclut Pierre Murat dans sa critique d’Une vie cachée (Térence Malick), film moral maniériste qui se laisse regarder. L’emploi a contrario par le critique du terme démodé m’a impacté. Ben oui, "démodée", à "l’ère du Cerveau" ayant remplacée la mythique ère du Verseau, la psychothérapie relationnelle qui vous fait aller vers vous-même à l’occasion de la rencontre avec quelqu’un d’autre, de bien formé dans une école de haut niveau à ce genre très particulier de dialogue — un professionnel de ce que j’appelle la quelqu’unitude, la subjectivité. La génération précédente l’a connue très tendance, glorieuse. Les temps changent. La voici obscurcie dans l’imaginaire collectif et, comment dit-il mon ancien condisciple, en situation de résilience. Résiliente au positivisme de la médicalisation de l’existence. Rendons la du même coup médiatico-résistante, tirons en bénéfice et fierté, maintenons l’héritage. Proclamons les mérites d’une psychothérapie à l’ancienne, exercée par des artisans praticiens en psychothérapie relationnelle, s’adressant directement à l’âme, sans gluten TCC ni glyphosate et néo nicotinoïdes ni recours substitutif à la "cerveau-thérapie[1]".
Vous qui vous sentez le cœur, la détermination (et la possibilité financière car le système ne va ps forcément financer son alternative), d’acquérir ce métier dont l’apprentissage, s’agissant de faire de vous l’instrument même de sa pratique, commencera par vous transformer, sachez que votre profession sera pour une part socialement — le concept vient de De Peretti, l’un de introducteurs de Rogers en France, intersticielle. Et par là d’une efficacité non négligeable. N’engagez pas de combat frontal inutilement fatigant avec les mastodontes médiatisés. Dans un récipient plein de cailloux et de sable, vous savez bien qu’il y encore place pour un important volume d’eau. Quand nous aurons, avec d’autres, tout mouillé, la situation aura changé.
Sa légitimité morale et professionnelle, notre profession la tient de ses écoles[2], et, plus à la base, de ses professionnels organisés. En syndicats[3], en fédérations[4], en écoles donc, enfin en sociétés savantes (par méthodes). Une fédération négocie indéfiniment avec un ministère du travail qui la balade, pour lui offrir une légitimité RNCP, subventionneuse, dans la seule case disponible, celle de la bien-êtritude, c’est-à-dire en dehors du champ de la souffrance, dont la prise en charge fonde notre identité. Notre légitimité dans le domaine du soin psychique, du souci de soi psychothérapique, de l’écologie de l’âme, ne saurait relever du bien-être ministériel. Prenons la plutôt en charge nous-mêmes. On pourrait imaginer pour ceux "qui prennent une autre route qu’eux" l’appellation Les thérapeutes indépendants.
On vous expliquera ça le VENDREDI 17 JANVIER lors d’une RÉUNION D’INFORMATION AU 77 RUE DES ARCHIVES À 17:30, qui réunira des gens comme vous. Vous remarquerez que je prends soin de ne rien définir. La dure loi du marketing : promettre la lune sans en avoir l’air, mais assez pour attirer. Dans quel monde vivons-nous !
Et puisque nous en sommes à la période défaite, bonne refaite, bonnes fêtes d’ici là, bonheur à ceux qui vont survivre.
[1] Vive les neurosciences, là n’est pas le problème !
[2] Il y a de tout, comment s’orienter ? cela renvoie aux fédérations. L’ensemble se constitue en système. Alternatif précisément. .
[3] Mais où est passé le PSY’G dissimulé dans l’UNAPL ? le SNPPsy reste visible et continue de tenir sa route.
[4] AFFOP et FF2P, attention, pas la même philosophie, discerner ne nuit jamais, pour se situer.
Nous avons le plaisir de vous convier à la journée découverte de notre école de formation de psychopraticien, conduite par Pascal Aubrit et Henry Kisiel, qui aura lieu :
L’objectif de cette journée consiste à découvrir et à expérimenter le programme de l’école, les formations que nous dispensons et notre méthodologie reliée à la psychothérapie relationnelle. Elle se déroulera dans une alternance de séquences expérientielles et de temps d’élaboration. Une présentation du cursus de formation au CIFPR sera suivie par un temps de questions-réponses.
Lieu : Centre de Psychologie Biodynamique du Père Lachaise
Salle ALIZE
59 boulevard de Ménilmontant, 75011 Paris
Code immeuble : 19 B 60
Code BLOC 1 : 1519