La psychothérapie institutionnelle n’a pas dit son dernier mot, demandez à Joseph Mornet ou à Jacques Tosquellas ce qu’ils en pensent, disent, écrivent. La psychothérapie relationnelle s’inscrit en filiation avec ce courant, qui s’articule bien à la psychologie humaniste dans sa version laïque. Il est vrai qu’elle se contextualise avec le travail en institution, auquel la nouvelle loi – tout comme la précédente d’ailleurs, celle ayant institué le statut de psychologue (Loi Evin de 1986) – fait barrage à nos psychopraticiens relationnels qualifiés. Il demeure que ce courant de pensée nous reste par nature apparenté, et que nous aussi, nous travaillons insérés dans le cadre de la sécurité par le lien, bénéficiant par contre de la position favorable de l’alternative d’une conception non médicale du soin.
Les métiers de l’accompagnement. Accompagnateur ça veut dire quoi, ça requiert quoi, et comment ? psychothérapie, relation, médico-sociétal, institutionnel, transversalité. Beau programme de recherche et réflexion. Ne jamais oublier la place des CEMEA dans la tradition institutionnaliste.
L’association culturelle Groupe de psychothérapie institutionnelle (Méridien, Bruxelles) organise, en collaboration avec le réseau des CEMEA français et les CEMEA belges
la journée de formation continue de la Fédération Inter-associations culturelles (FIAC). La rencontre portera sur le thème :
Le samedi 24 mars 2012
À Bruxelles
[Document : ACCOMPAGNER – la place du sujet dans la transversalité]
Voilà le premier exemple du dictionnaire pour illustrer le sens premier du mot : aller quelque part avec quelqu’un.
Quand on va à la gare, c’est pour prendre un train ; là, il y a d’ailleurs des accompagnateurs de train, qui vous disent où embarquer, comment vous débrouiller, mais les mauvaises langues les appellent des contrôleurs. Car accompagner, et c’est son deuxième sens, c’est aussi prendre des mesures visant à atténuer les effets négatifs de quelque chose.
Accompagner, c’est donc être aux côtés de quelqu’un, ne pas lâcher ses objectifs à lui, l’assurer de cela. C’est penser avec lui ce qui le fera réussir, c’est en faire aussi son affaire, sans le priver de son projet. Ce n’est ni précéder, ni suivre, ni le prendre en charge, ni l’envoyer à la gare : c’est garantir, dans le mouvement, que quelque chose se passe, remplacer le contrôle par la présence, la contention par la circulation. C’est donc un choix de sécurité par le lien.
Comment aménager ensemble ces espaces de circulation ? Comment partager cet accompagnement à plusieurs, sans s’en emparer mais sans se défiler ? Comment être avec, sans devoir être pour ou contre – tout contre aurait dit Guitry ?
Comment penser une société qui favorise ce mouvement ?
Tels sont les enjeux qui nous mobiliseront pour sortir de la double ornière du contrôle social et de la dilution des responsabilités humaines.
Consulter le programme ci-dessus sous pdf
Nous avons le plaisir de vous convier à la journée découverte de notre école de formation de psychopraticien, conduite par Pascal Aubrit et Henry Kisiel, qui aura lieu :
L’objectif de cette journée consiste à découvrir et à expérimenter le programme de l’école, les formations que nous dispensons et notre méthodologie reliée à la psychothérapie relationnelle. Elle se déroulera dans une alternance de séquences expérientielles et de temps d’élaboration. Une présentation du cursus de formation au CIFPR sera suivie par un temps de questions-réponses.
Lieu : Centre de Psychologie Biodynamique du Père Lachaise
Salle ALIZE
59 boulevard de Ménilmontant, 75011 Paris
Code immeuble : 19 B 60
Code BLOC 1 : 1519