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5 janvier 2012

Psychothérapie institutionnelle – rencontre à Bruxelles

une conception non médicale du soin

La psychothérapie institutionnelle n’a pas dit son dernier mot, demandez à Joseph Mornet ou à Jacques Tosquellas ce qu’ils en pensent, disent, écrivent. La psychothérapie relationnelle s’inscrit en filiation avec ce courant, qui s’articule bien à la psychologie humaniste dans sa version laïque. Il est vrai qu’elle se contextualise avec le travail en institution, auquel la nouvelle loi – tout comme la précédente d’ailleurs, celle ayant institué le statut de psychologue (Loi Evin de 1986) – fait barrage à nos psychopraticiens relationnels qualifiés. Il demeure que ce courant de pensée nous reste par nature apparenté, et que nous aussi, nous travaillons insérés dans le cadre de la sécurité par le lien, bénéficiant par contre de la position favorable de l’alternative d’une conception non médicale du soin.

Les métiers de l’accompagnement. Accompagnateur ça veut dire quoi, ça requiert quoi, et comment ? psychothérapie, relation, médico-sociétal, institutionnel, transversalité. Beau programme de recherche et réflexion. Ne jamais oublier la place des CEMEA dans la tradition institutionnaliste.

XXVIème Journée nationale et européenne de la Psychothérapie institutionnelle

L’association culturelle Groupe de psychothérapie institutionnelle (Méridien, Bruxelles) organise, en collaboration avec le réseau des CEMEA français et les CEMEA belges
la journée de formation continue de la Fédération Inter-associations culturelles (FIAC). La rencontre portera sur le thème :

La place du sujet dans la transversalité

Le samedi 24 mars 2012

À Bruxelles

[Document : ACCOMPAGNER – la place du sujet dans la transversalité]


Il m’a accompagné à la gare

Voilà le premier exemple du dictionnaire pour illustrer le sens premier du mot : aller quelque part avec quelqu’un.

Quand on va à la gare, c’est pour prendre un train ; là, il y a d’ailleurs des accompagnateurs de train, qui vous disent où embarquer, comment vous débrouiller, mais les mauvaises langues les appellent des contrôleurs. Car accompagner, et c’est son deuxième sens, c’est aussi prendre des mesures visant à atténuer les effets négatifs de quelque chose.

sécurité par le lien

Accompagner, c’est donc être aux côtés de quelqu’un, ne pas lâcher ses objectifs à lui, l’assurer de cela. C’est penser avec lui ce qui le fera réussir, c’est en faire aussi son affaire, sans le priver de son projet. Ce n’est ni précéder, ni suivre, ni le prendre en charge, ni l’envoyer à la gare : c’est garantir, dans le mouvement, que quelque chose se passe, remplacer le contrôle par la présence, la contention par la circulation. C’est donc un choix de sécurité par le lien.

Comment aménager ensemble ces espaces de circulation ? Comment partager cet accompagnement à plusieurs, sans s’en emparer mais sans se défiler ? Comment être avec, sans devoir être pour ou contre – tout contre aurait dit Guitry ?
Comment penser une société qui favorise ce mouvement ?

sortir de la double ornière

Tels sont les enjeux qui nous mobiliseront pour sortir de la double ornière du contrôle social et de la dilution des responsabilités humaines.

Consulter le programme ci-dessus sous pdf