Depuis plusieurs décennies ceux qu’on disait Les psychothérapeutes définissaient leur champ disciplinaire comme celui d’une profession de santé non médicale, d’orientation humaniste, par opposition à la psychiatrie, et à la psychologie « scientifique », d’orientation comportementaliste et cognitiviste. Le fait de se définir par opposition contrastive indique l’existence de champs différenciés, dont par ailleurs l’articulation dans un travail en réseau s’avère au demeurant tout à fait fertile quand la situation le prescrit.
Le non médicalisme de la psychothérapie relationnelle l’oppose à la philosophie DSM, en ce qu’elle s’appuie sur la quête de sens et à la dynamique de subjectivation, dans le cadre d’un cheminement intersubjectif avec un praticien lui-même formé par la pratique d’un tel cheminement préalable, au cours duquel il s’est mis en règle avec lui-même et a appris à conduire l’aventure à chaque fois singulière du processus psychothérapique.
Un des traits caractéristiques de la psychothérapie relationnelle comme profession de santé non médicale est son incapacité à se trouver classée dans la catégorie des activités paramédicales.
Autre trait corrélatif, cette discipline s’oppose à la médicalisation de l’existence.
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