Système de soin psychique dont l’apprentissage de la maîtrise, de la méthodologie, du substrat théorique et métapsychologique ne suffisent pas à qualifier celui qui s’y engage comme psychopraticien relationnel ou psychothérapeute au sens scientifique international (psychotherapist), non juridique du terme.
Certains praticiens collectionnent les formations et diplômes – tout de même négociés pour des sommes souvent non anodines – en techniques diverses sans toujours réaliser que l’accumulation de techniques théoriquement et méthodologiquement faibles ne donnera rien de fort au final, même additionné à certaines formations privées en psychologie et psychopathologie. L’apprentissage sérieux de la posture psychothérapique relationnelle requiert davantage que cela. C’est même pour abattre cette illusion que nos institutions historiques responsables ont édifié leur autoréglementation et mis en place leurs systèmes d’encadrement professionnel.
Une méthode peut-être acquise et se voir pratiquée à
Exemples la PNL ou l’EMDR. Entre les mains d’un psychopraticien relationnel ou d’un psychanalyste qualifiés n’importe quelle technique intégrée à son savoir-faire scientifique et professionnel acquis par ailleurs peut devenir psychothérapiquement parlant efficace. Même une technique sans valeur théorique peut faire l’affaire. On entre là dans le domaine de la psychothérapie intégrative. Pas encore multiréférentielle – la multiréférentialité requiert d’articuler en tenant compte de certaines limitations deux méthodes ou une discipline et une méthode.
Proposer une séquence de monodrame en s’appuyant sur l’organisation d’un dialogue avec des coussins ou des chaises n’est toujours pas pour autant de la gestalt-thérapie. Pour que cela se situe dans le cadre de référence de la gestalt-thérapie encore faut-il que la personne qui le propose soit gestalt-