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« Phobie »


C’est avec Le petit Hans , l’une des Cinq Psychanalyses , que Freud a donné très tôt à la phobie ses lettres de noblesse analytique. La phobie court comme un fil tout au long de la question de l’angoisse, elle-même nouée à celle du symptôme. En 1925, dans Inhibition, symptôme et angoisse , Freud recourt tout naturellement à la phobie et à l’exemple de Hans pour tenter une définition plus précise du symptôme et de son rapport à l’angoisse. Car la phobie témoigne d’un retournement étrange et imprévu : non seulement l’angoisse, comme en d’autres formes de névrose, est à l’origine du symptôme, mais elle y devient elle-même le symptôme central. Le « cristal signifiant de la phobie« , comme dit Lacan, devient ainsi l’exemple même en sa pureté de l’essence du symptôme.

Venons donc d’abord à Hans. C’est en 1909 que Freud publie l’Analyse d’une phobie chez un petit garçon de 5 ans (Le petit Hans). Freud, à vrai dire, n’a pas mené directement cette analyse, où il est intervenu personnellement au cours d’un seul entretien. C’est le père de l’enfant qui a conduit le traitement, en a rendu compte à Freud au fur et à mesure et lui a communiqué ses notes pour la publication. La phobie de Hans, c’est : « La peur d’être mordu dans la rue par un cheval » . Le père note que cette peur « semble être en rapport d’une façon quelconque avec le fait d’être effrayé par un grand pénis – (Hans) a de bonne heure, ainsi que nous le savons par une observation antérieure, remarqué le grand pénis des chevaux et il avait alors tiré la conclusion que sa mère, parce qu’elle était si grande, devait avoir un fait-pipi comme un cheval ». Freud rectifie : ce n’est pas le grand pénis en lui-même qui fait peur à Hans, bien au contraire, mais quelque chose de plus enfoui qu’il faut arracher à l’énigme du symptôme et qui se nomme « angoisse de castration ». Il convient d’abord en effet d’inverser le message énoncé par Hans : « Et tout le monde a un fait-pipi, et mon fait-pipi grandira avec moi quand je grandirai, car il est enraciné ». Ce « car il est enraciné », entendons-le à l’envers : à la fois consolation et défi, il « rappelle la vieille menace faite par sa mère à Hans, lorsque celle-ci lui avait dit qu’elle lui ferait couper son fait-pipi s’il continuait à jouer avec. Cette menace, faite quand Hans avait 3 ans 1/2, demeura alors sans effet … Il serait tout à fait classique que la menace de castration fît son effet maintenant après coup , et qu’actuellement, un an et trois mois plus tard, Hans fût en proie à l’angoisse de perdre cette précieuse partie de son moi ». Ainsi, il y a un effet d’après coup dans le surgissement de l’angoisse au regard d’une menace primitive. Une fois surgie, l’angoisse cherche un objet et le trouve dans l’animal phobique : le cheval qui peut mordre dans la rue. Mais la menace de castration elle-même (quelles que soient les paroles effectives qui la concrétisent aux oreilles du sujet) doit être entendue dans le contexte plus large de la barrière de l’inceste qui interdit au petit garçon de posséder sa mère, au moment même où il la désire le plus, et pose alors le père en rival interdicteur. Toutefois, la phobie se produit dans un espace intermédiaire où la barrière de l’inceste, tout en se faisant sentir, ne constitue pas encore véritablement un interdit, mais demeure un lieu de violence : violence faite à l’enfant par ce qu’il suppose être en soi un acte de violence. « Hans soupçonne qu’il est interdit de prendre possession de la mère; il s’est heurté à la barrière de l’inceste. Mais il croit la chose défendue en elle-même. Dans les exploits défendus qu’il accomplit en imagination, son père est toujours avec lui et est arrêté avec lui. Son père, pense-t-il, fait donc aussi avec sa mère cette chose énigmatique défendue qu’il remplace par un acte de violence tel que le bris d’une vitre de fenêtre ou la pénétration de force dans un espace clos ». C’est par conséquent le rôle d’un interdicteur tranquille qu’il faut restituer au père, afin de métamorphoser en loi humaine une violence singulière. Passer, si l’on peut dire, du pire au père, en humanisant par des paroles la violence, non seulement qui gît dans l’énigme sexuelle, mais que l’enfant soupçonne dans l’interdit de l’inceste. Le viol de l’espace clos doit se retourner – ce qui n’est pas évident – en temple sacré des lois humaines. Les paroles de Freud adressées à Hans, au cours de l’unique entretien qu’il eut avec lui, sont tout à fait remarquables, car elles ont tout d’un passage et d’une initiation : « Je lui révélai alors qu’il avait peur de son père justement parce qu’il aimait tellement sa mère. Il devait, en effet, penser que son père lui en voulait de cela, mais ce n’était pas vrai, son père l’aimait tout de même, il pouvait sans aucune crainte tout lui avouer. Bien avant qu’il ne vînt au monde, j’avais déjà su qu’un petit Hans naîtrait un jour qui aimerait tellement sa mère qu’il serait par suite forcé d’avoir peur de son père, et je l’avais annoncé à son père ». Ce point de capiton symbolique que constitue la « révélation » accordée par Freud au petit garçon permet dès lors à celui-ci une liquidation programmée de sa phobie, c’est à dire une construction subjective accordant la fragilité de son sexe à la transmission des générations. Mais on remarquera d’abord que, pour que ce point de capiton soit possible, il est nécessaire d’extorquer au père un aveu : « Malgré ce que tu penses, ce n’est pas vrai que je t’en veuilles! » Aveu d’amour paternel, accompagné d’un aveuglement fécond sur la haine : quand son fils lui donne, à l’improviste, un coup de tête dans le ventre, et qu’il lui rend, par un mouvement réflexe, un coup avec la main, il ne se rend même pas compte – lui si attentif à tout noter et interpréter – de l’intention hostile dont témoigne ce coup de boule. Le père ne rend pas haine pour haine. Cela est, semble-t-il, aisé de la part du père de Hans. Mais dans bien des cas le désaveu venu du père, le retour de haine dont il fait preuve, rendent impossibles la liquidation programmée de la phobie et la construction humaine de la loi. La « révélation » ne suffit pas alors sans une lutte énergique contre ce désaveu du père, sans l’ouverture d’un dialogue enfin apaisé où l’enfant « puisse sans aucune crainte tout lui avouer ». On pourra, par contraste, mesurer l’exigence vitale d’un tel aveu à la description du combat que Franz Kafka livra en lui-même contre un « père » hermétiquement clos à tout appel et avare de tout aveu, combat dont son écriture est la trace fulgurante et désespérée – en particulier dans le Journal .

Accorder la fragilité du sexe à la transmission des générations, c’est ce que Hans réussit à faire. « Dans le dernier fantasme de Hans, l’angoisse émanée du complexe de castration est surmontée, l’attente anxieuse muée en attente joyeuse ». Voici ce « dernier fantasme » qui scelle la construction subjective de la loi : « Tu sais, j’ai pensé aujourd’hui quelque chose… Le plombier est venu et m’a d’abord enlevé le derrière, avec des tenailles, et alors il m’en a donné un autre, et puis la même chose avec mon fait-pipi . » Freud interprète ainsi ce fantasme : « Oui, le docteur (le plombier) vient, il lui enlève son pénis, mais ce n’est que pour lui en donner un plus grand à la place ». Le cas du petit Hans représente ainsi une figure complète de la phobie, avec sa formation, son acmé et sa résolution. Et Freud d’ajouter : « Quant au reste, notre jeune investigateur a simplement fait de bonne heure la découverte que tout ce qu’on sait est fragmentaire et que sur chaque degré gravi de la connaissance un résidu non résolu demeure ».

Le rapport au fragment peut résumer le caractère essentiel de la phobie, jusque dans son ombre portée : la persistance, à chaque étape de la connaissance ou de la vie, d’un résidu non résolu. C’est la raison pour laquelle la résolution de la phobie ne pourra être autre chose que la construction d’un fantasme cernant ce résidu. Le maintien du fragmentaire, qui est un autre nom de la « castration », s’oppose à la fétichisation de l’objet : la phobie s’oppose ainsi directement au fétichisme. On peut ici, à titre d’exemple, indiquer dans le Journal de Kafka (page 78), le récit d’un fantasme onirique qui montre de quelle manière le sujet s’arrête juste avant ce qui pourrait devenir la construction d’un fétiche. Le sceau brisé laisse à l’état de fragments ce qui, dans un fétiche, redeviendrait feinte totalité. Au moment où il découvre la castration, le fétichiste la dénie et construit contre sa découverte un fétiche qui pare à sa panique, refermant l’espace sur un culte, un trône, un autel. Le phobique tient, si l’on peut dire, le cap de sa panique et ne cède pas sur son angoisse : le champ de la castration reste ouvert. Lacan souligne en ces termes la distinction entre l’objet phobique et le fétiche : « Je leur ai appris à distinguer l’objet phobique en tant que signifiant à tout faire pour suppléer au manque de l’Autre, et le fétiche fondamental de toute perversion en tant qu’objet aperçu dans la coupure du signifiant » (Ecrits , p. 610).

Qu’est-ce que ce « manque de l’Autre » auquel le signifiant phobique est destiné à suppléer? Ce manque est régulièrement incarné dans la figure très particulière d’un père à la fois omniprésent et défaillant, envahissant et muet sur les choses de la vie, tout-puissant dans sa violence familière et blessé, impuissant devant la vie, rebelle devant la loi. Le phobique se trouve ainsi amené à interroger de façon aiguë ce point de défaillance qui le blesse lui-même, cette énigme d’un être qui impose si violemment une loi rebelle à la loi. « L’office du père est fragile », écrit Pierre Legendre dans Le crime du caporal Lortie. Nul plus que le phobique n’a la conscience et la souffrance de cette fragilité. Le signifiant phobique constitue alors une métaphore paternelle déplacée, figée sur un élément neutre, extérieur, qui assure au sujet la non-intrusion de ce « père-sévère », fou, tueur du désir. Si le fétiche assure la condition absolue d’une jouissance, l’objet phobique protège contre la disparition du désir – il est, selon le mot de Lacan, une « arme à l’avant-poste » contre la menace de cette disparition.

Naturellement, cette arme est à double tranchant. Elle menace sans cesse de se retourner contre le sujet lui-même. Le signifiant phobique demeure un signifiant énigmatique qui pose une question à laquelle rien ne vient répondre et qui donc se répète indéfiniment. Le risque du traitement de la phobie est de déplacer seulement ce signifiant nécessaire qui ira se reformer plus fermement ailleurs. Car l’objet phobique est nécessaire. Bien qu’indéfiniment énigmatique, il s’impose au sujet comme un réel plus dur que tout réel. Et bien souvent, il lui assure une vie normale, organisée et maintenue dans sa cohérence vitale autour de ce « cristal signifiant ». Tant bien que mal, un pont fragile se crée entre un monde intérieur et un monde extérieur violemment discordants. Cette discorde est tout le drame du phobique, mais, précisément parce qu’il a su créer ce pont fragile qu’il préserve comme la prunelle de ses yeux, il garde le plus souvent cette discorde secrète et tue à ses plus proches. C’est une affaire entre son désir et lui, une question plus intime que Dieu même à son existence de sujet. Une question écrite en traits de feu (les « blasons de la phobie », dit Lacan) sur ce qui n’est aux yeux du phobique lui-même qu’une paroi de papier, plus infranchissable cependant qu’une muraille de Chine.

Les objets phobiques sont des concrétions de langage qui ont pour fonction de créer un bord plus consistant au sexuel lorsque celui-ci s’est avéré pour le sujet terrifiant, énigmatique ou insaisissable. Le symptôme n’est pas rejeté sur des scènes étrangères, comme dans la névrose obsessionnelle ou la paranoïa, mais directement traité sur la scène du moi. De ce fait, la phobie a moins à faire avec l’étranger qu’avec l’inconnu, qui s’ouvre à chaque pas devant le sujet comme un gouffre. « Voilà dix ans que j’avance dans l’inconnu », dit un analysant. Tout se passe en effet comme si s’ouvrait sans cesse à nouveau une altérité dramatique, un hiatus irréductible entre le langage et le sexuel. Le signifiant phobique offre le lieu d’une rencontre sans cesse renvoyée à l’impossible entre les deux. Il crée une paroi qui isole le sexuel tout en le rendant captif d’un langage projeté sur l’extérieur. Ce jeune homme décrit ainsi la formation de son symptôme agoraphobique : Pendant une époque de sa vie, il fréquentait régulièrement les prostituées, dans des élans compulsifs qui le faisaient parfois courir, toutes affaires cessantes, à la recherche de sa satisfaction quand l’envie s’emparait de lui. C’était un désir absolument immaîtrisable, qu’il payait ensuite de longues angoisses peuplées de la pensée des maladies qu’il pouvait avoir contractées. Puis, le jour même de la naissance de son fils, il décida brusquement de renoncer définitivement à cette pratique. Il se souvient très bien de la dernière fois où il céda à la tentation : c’était précisément quand sa femme était à la clinique, la veille de l’accouchement. Depuis ce jour, il ne toucha plus une seule prostituée. Cependant, après quelque temps de latence, il développa une très forte agoraphobie. Il lui devint impossible de sortir seul, sans se faire accompagner par sa femme. Naturellement, on voit d’emblée comment l’angoisse de tentation peut jouer le rôle de déclencheur, puisque l’épouse trompée devient désormais la personne secourable, dont la présence est indispensable pour surmonter l’agoraphobie. Mais on voit également comment la phobie se construit sur le double sens du verbe sortir, puisque sortir, c’est aussi « sortir avec » – au sens sexuel. De fait, le danger pulsionnel dont l’agoraphobie protège le sujet est moins la faute prétendue à l’égard de l’épouse (la culpabilité), que la jouissance compulsive elle-même, ressentie comme un esclavage. C’est donc à cette force immaîtrisable et dangereuse que la barrière phobique met une limite qui, sans elle, n’existerait pas. C’est pourquoi Freud parle à juste titre d’angoisse réelle – Realangst – dans la mesure où, pour le sujet, il n’y a rien de plus réel que cette force qui s’impose à lui, invincible sans le contrepoids du signifiant phobique. Le mot lui-même, le verbe « sortir » dans cet exemple, prend alors un curieux statut : « C’est le même mot, mais ce n’est pas la même chose ». Les deux choses – sortir avec les prostituées et ne pas pouvoir sortir seul – se trouvent comme disjointes sous le même mot. Ces deux choses, souligne le jeune homme, il les connaît, il n’a rien oublié d’elles. Ce qu’il a oublié, c’est le lien entre les deux. Ainsi, le signifiant phobique crée un pont qui disjoint ce qu’il relie. Et le sexuel est comme rejeté aux antipodes du signifiant qui le représente dans l’impossible. Seules restent alors l’inhibition de l’acte et les limitations du champ de l’existence.

On notera dans cet exemple enfin que la date où fut prise la décision de rompre avec les prostituées est riche de signification : l’enjeu de paternité vient directement barrer le désir sexuel, dans une opposition où l’on entrevoit que le registre du symbolique au sens large (la transmission des générations) vient s’inscrire en discordance par rapport à celui du désir qu’il menace de disparition. Le signifiant phobique s’érige alors en mémorial de ce que le symbolique, en sa loi générale, interdit : la singularité la plus extrême que comporte en soi la sexualité, enfouie désormais sous le quadrillage des limitations phobiques. Face à sa propre sexualité, le sujet est infiniment seul et le contrat phobique avec l’objet de sa réassurance rend cette solitude, s’il se peut, encore plus infinie, et comme irrémédiable. Il y a du désespoir dans la phobie – que ne connaît pas le fétichisme.

Que l’angoisse réelle puisse s’écrire et trouver une forme de sublimation en touchant l’Autre – à la pointe de la lance – au point même du défaut qui a fait le désespoir du sujet, cernant d’un fantasme ce vide, telle paraît l’issue possible de la phobie. C’est la raison qui pousse volontiers les phobiques aux avant-postes de la découverte et de la création. Ils se trouvent là où il faut pour soutenir « l’insoutenable légèreté de l’être », qui est celle du langage lui-même. L’exemple de Kafka, encore une fois, en témoigne magistralement. Mais une question se pose. Jusqu’à quel point l’issue de la phobie, lorsque celle-ci tend à se résoudre, ne met-elle pas le corps en péril, sous la forme insidieuse de la maladie, de la tuberculose, de la crise cardiaque, etc., venant à point nommé rompre le combat du sujet avec son propre désespoir, et suppléer le signifiant phobique lui-même lorsqu’il vient à défaillir à son tour, ayant épuisé ses effets de fragmentation et d’écriture? Sans doute y a-t-il là un problème qui touche aux limites de la psychanalyse, et dont un certain nombre de cas témoignent. Quel est le sens de la maladie de Kafka par rapport au combat qu’il mène dans son écriture? S’il est vrai, comme l’écrit Lacan à propos du petit Hans, que le sujet « développe autour du cristal signifiant de sa phobie, sous une forme mythique, toutes les permutations possibles d’un nombre limité de signifiants », faut-il admettre que toute analyse de phobique aura à parcourir cette forme mythique? Sans doute. Mais quel en sera la limite ou l’exhaustion? Qu’adviendra-t-il lorsque l’ultime permutation portera d’avance inscrite en elle, avec l’insupportable réalisation du fantasme, l’ultime fuite dans la mort? « L’exhaustion de toutes les formes possibles d’impossibilités » (Ecrits , p. 520) ne viendra-t-elle pas elle-même mourir sur l’interruption brutale d’une mort subite ou annoncée? Comment éviter, sinon par la plus extrême prudence à modifier l’équilibre du sujet avec sa phobie, que l’implosion du corps ne vienne mettre alors un terme à l’exhaustion de l’impossible?

« Es-tu désespéré?

Oui? Tu es désespéré?

Tu prends la fuite? Tu veux te cacher? »

F. Kafka, Journal , p. 3.

Se cacher dans l’impossible : avec cette tangence mortelle, la phobie n’illustre pas seulement la nature la plus radicale du symptôme, elle touche à la forme la plus risquée du mythe que tout sujet humain se doit d’élaborer face à l’énigme de son existence.

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Bibliographie

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