MULTIRÉFÉRENTIALITÉ — IDENTITÉ SCIENTIFIQUE DU CIFPR

Le concept provient des chercheurs de Paris 8-Vincennes, Jacques Ardoino, Guy Berger (Sciences de l’éducation, années 80).

On trouve une première trace de ces recherches à :

— introduction : http://barbier-rd.nom.fr/ATintro.PDF

— conclusion : http://www.barbier-rd.nom.fr/A.T.conclusion.PDF

— théorisation en lien avec le chapitre sur l’écoute sensible en page 2 de la fiche : http://www.avmh4.com/document/virginie-hingre-barbier-approche-transversale-rev01.pdf

ARTICULATION DE L’IDENTITÉ SCIENTIFIQUE DU CIFPR AUTOUR DU CONCEPT DE MULTIRÉFÉRENTIALITÉ

1) éventail de méthodes et disciplines

À l’enseigne du multiple, le CIFPR propose et expose un véritable éventail de méthodes et disciplines dispensées SANS HÉGÉMONISME d’aucune d’entre elles, réparties par nos soins en 5 champs disciplinaires

— psychothérapie relationnelle : 3 grands champs de méthodes

• thérapie de groupe (multiples courants)

• gestalt-thérapie (5 grands courants + quelques autres)

• thérapies psychocorporelles (multiples courants, dominante : l’analyse bioénergétique)

— psychanalyse et ses courants — et non méthodes[1]

— philosophie

— psychopathologie

— méthodologie (apprentissage de la méthode critique).

Les opérations de conjonction, disjonction, disssociation, intégration, hybridation, feuilletage, interméthodes (dans le champ relationnel) et interdisciplines (psychanalyse/psychothérapie relationnelle) s’effectuant à proprement parler sous la régie conceptuelle de la multiréférentialité lorsque les différentes doctrines sont disjointes, et de l’intégrativité lorsqu’elle se trouvent conjointes (moyennant dans la majorité des cas altération d’au moins l’une des composantes, et rection de l’une sur l’autre).

2) tresse didactique

La programmation d’ensemble des matières dispensée à l’école, s’effectue selon une tresse organisant ensemble les matières exposées ci-dessus, année par année, précisément en procédant par le jeu d’une alternance continue, dans le cadre d’une transmission par apprentissage (dimension pratique, dite clinique en psychologie du même nom) combinant l’expérienciation, la méthodologie et la théorisation, en vue de faciliter l’intégration par l’étudiant, sur le  mode critique (chaque méthode ou discipline psy à même de recevoir son analyse critique de la part des autres. D’où le principe de non hégémonisme).

3) spécificité de l’école

Cette originalité du CIFPR comme école donne un caractère scientifique spécifique, l’apparentant à la méthode et éthique universitaire, à laquelle s’adjoint (ce dont l’université française actuelle à base scientiste ne veut pas) le principe d’implication relationnelle qu’on trouve dans l’expérientialité, consistant à vivre soi-même en cours d’apprentissage la pratique et l’éthique du savoir transmis en travail de groupe à caractère fortement psychothérapique.

[1] La psychanalyse intégrative est classable selon notre taxinomie comme méthode relevant du champ de la psychothérapie relationnelle : intégration psychanalyse/psychocorporel (par feuilletage ?).