Voir également
On distingue deux types de soin (1) :
– celui qu’on prend de soi (take care) en tant que sujet au cours de séances
– celui qui vous est administré en qualité de malade à guérir et normaliser, en tant que traitement ordonné par un médecin ou paramédical, suivi par le patient, à la suite d’une consultation.
Le soin-souci, consiste à prendre soin de soi à partir de la relation avec un professionnel qualifié pour cela, un psychopraticien relationnel(2). Il s’agit de s’engager par le biais d’un dialogue avec un autre, partenaire de la démarche, dans un processus d’exploration de soi, engageant la parole, l’émotion, jusqu’à la dimension corporelle, pendant le temps qu’il faut.
La personne qui effectue la démarche d’aller voir quelqu’un se meut dans l’espace d’une Rencontre entre deux sujets, dont le « démarcheur » conserve l’initiative. L’opération prend l’allure d’un processus dialogal, mobilisant les deux subjectivités en co-présence. Le praticien maintient le cadre. Le sujet porteur du souci, car il vient à cause d’un malaise, d’une souffrance, évolue vers une prise en charge de sa situation, bien entendue entravée par les mécanismes qui jusqu’à présent l’ont mis en échec. Une alliance thérapeutique(3) permet aux deux protagonistes de collaborer.
Les rendez-vous s’appellent des séances. Durant entre 30 et 60 minutes, parfois davantage, jamais moins sinon exceptionnellement. En groupe ou en séminaire on parle de stage ou de regroupement, qui peuvent s’étendre à quelques jours.