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Glossairede la psychothérapie

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syndicat

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Militance, référence, appartenance.

Cet article est juste esquissé. Les cinq §§ suivants ne sont pas développés

Un syndicat c’est une organisation de défense et soutien de ses membres, comme en ce qui concerne le syndicalisme psy, de promotion de l’activité professionnelle commune.

Les psychiatres et psychologues sont organisés en syndicats de longue date.

Les psychanalystes syndicalement parlant militent dans le cadre du syndicalisme de leur profession de rattachement, psychologie ou psychiatrie.

À part cela ils militent et travaillent (recherche, formation permanente, supervision, sécrétion idéologique) dans des sociétés savantes, auxquelles on les voit parfois très attachés, comme d’ailleurs de nombreux psychopraticiens relationnels de leur côté.

syndicalisme, identité professionnelle, identité disciplinaire.

du binôme psychiatrie-psychologie au Carré psy

Le champ psy a évolué depuis le binôme psychiatrie-psychologie où cette dernière était ancillaire, jusqu’au triangle psychiatrie-psychologie-psychanalyse, triangle particulier dans la mesure où les psychanalystes s’abritent dans la niche professionnelle psychologique ou psychiatrique, puis au carré psy, où les psychothérapeutes, Jean sans Terre universitaire, en France en portent le stigmate, mais résistent, insistent, se syndiquent et font entendre, développent leur recherche, transmettent leur savoir dans leurs écoles, persistent.

émergeance depuis la psychologie humaniste

Comment émergea une nouvelle catégorie professionnelle avec un nouveau nom. On comprend que Rogers (1942, édité en Français en 1970, mais 1961 Le développement de la personne édité simultanément en France) parle de counseling & psychotherapy. La discipline se dévoile et se distingue progressivement, à partir de la matrice humaniste. C’est tout de même la psychologie humaniste américaine qui invente la Troisième force, 1961, sa revue s’appellera Journal of Humanistic Psychology.

profession distincte

Historiquement le PSY‘G fut le premier syndicat à promouvoir dans notre pays les psychothérapeutes comme représentant d’une profession distincte, aux côtés des psychologues et des psychanalystes. À remarquer que dès cette époque les psychanalystes exerçaient en qualité de psychologues (ou de psychiatres), et qu’en tant que psychologues ils considéraient la psychothérapie comme une fonction, partagée avec les psychiatres et pour rien au monde subordonnée à leur autorité – ceci à l’issue d’un combat demi séculaire pour obtenir la reconnaissance de la dignité de la profession de psychologue (parachevé en 1985).

psychologie clinique, psychothérapie et psychologie

On se souviendra que le champ disciplinaire en manteau d’arlequin épistémologique de la psychologie rend malaisé de se battre pour une reconnaissance identitaire de psychologue en tant que relevant d’une discipline unifiée. Cela s’effectue parfois, au prix d’un tour de passe-passe, en décrivant la psychologie clinique comme psychanalytique et en oubliant que la psychologie ça n’est pas la psychologie clinique.

PSY‘G : exercice libéral

1965 – Quoi qu’il en soit le PSY‘G se constitua comme syndicat organisé en trois collèges, réunissant trois activités psys subsumées par la forme de leur pratique, le fait de leur exercice libéral. Le PSY‘G s’inscrit fortement dans le cadre de l’UNAPL. En tant que tel il se trouve à la marge des syndicats nationaux de psychologues ou de psychiatres. Surtout, avec son collège de psychothérapeutes il innove et rompt avec le dogme alors prévalent de la psychothérapie comme a) anti psychanalytique (position de combat du lacanisme) ; b) purement et simplement fonction et privilège corporatiste de la profession de psychologue.

fondation du SNPPsy

1981 – Sous l’impulsion de Olivier Devillard, Jean-Michel Fourcade, Michel Meignant, Vincent Lenhardt, Yves Lefebvre, et al [liste complète à venir ici même] se constitua un second syndicat axé sur la revendication identitaire de la seule psychothérapie (à l’époque la psychothérapie c’était celle de celui qui disait : « – la psychothérapie ») et le désir d’autoréguler éthiquement son exercice professionnel(1). On peut considérer que la prise de conscience identitaire professionnelle s’effectua en deux temps, d’abord le PSY‘G et ses trois collèges, puis dégagement complet de l’idée psychothérapique en 1981 avec le SNPPsy, se comportant en

amorce ordinale

. Procédant à la mise en ordre de la morale professionnelle individuelle : code de déontologie, éthique, et morale de la transmission : code des écoles. Ça n’est qu’à l’issue d’une longue gestation institutionnelle que le SNPPsy transmit l’organisation de l’encadrement des écoles à l’Affop (dont il était membre fondateur – 1998). Date : 2000.

méthodes-écoles « scientifiquement reconnues »

Le dégagement ne sera jamais complet. L’identité en matière de psychothérapie était également prise en charge par les méthodes, dont certaines s’organisaient déjà de leur côté en complexes sociétés savantes-écoles, ces méthodes ayant tendance à se regrouper pour faire institution commune(2). La logique formation-recherche-diffusion de chaque corps de doctrine méthodique allait se poursuivre.

UKCP

Un troisième point d’appui au développement de la psychothérapie en Europe fut l’UKCP. Comment les psychanalystes britanniques opérèrent pour aboutir à la constitution de ce complexe mouvement de concertation professionnelle, comment ce mouvement rencontra (ou l’inverse) le PSY‘G ? quel rôle y joua la psychanalyse britannique, corsetant trop fort les psychanalystes, dont un grand nombre trouva comme issue, pragmatiquement, d’entrer dans la nouvelle forme de la psychothérapie. L’université suivi débonnairement, aucun ostracisme psychanalyse vs. psychothérapie pour venir interdire l’accès de l’université aux psychothérapeutes chercheurs et transmetteurs.

associations humanistes

Au niveau européen l’AEPH – Association européenne de psychologie humaniste (Genève) parallèlement organisait un secteur institutionnel sur la base de l’organisation mêlée des patients et des professionnels. Ce type d’organisation finit par ne pas convenir aux professionnels qui avaient besoin de lieux d’échange et de recherche propres. Liquidation de l’AFPH – Association française de psychologie humaniste, par un groupe de responsables du SNPPsy (1986 ?).

naissance de l’AEP – Association européenne de psychothérapie (EAP en globish)

Deux tentatives dont la seconde réussit, en 1990 avec la Déclaration de Strasbourg. Autant le PSY‘G qui avait suivi et organisé l’événement était locomotive de l’opération, autant le SNPPsy s’y trouva pris à contre-pied, avec sa philosophie de l’habilitation des praticiens plutôt que des méthodes.

voies universitaires égales à Vienne

La psychothérapie instituée comme discipline en Autriche par les socialistes. Dates et faits. Trois disciplines : psychiatrie, psychologie, psychothérapie. Avec des passerelles.

développements contemporains

Un paysage et mouvement complexe qui continue d’évoluer.

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