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Glossairede la psychothérapie

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déclaration de Strasbourg

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Le 21 octobre 1990

– En accord avec les buts fixés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ;

– dans le cadre du décret de non-discrimination que la communauté Européenne (CE) a mis en vigueur et que l’Espace économique européen (EEE) a l’intention d’adopter ;

– selon le principe de la libre circulation des personnes et des services ;

les soussignés sont tombés d’accord sur les points suivants :

1- La psychothérapie est une discipline spécifique, du domaine des sciences humaines, dont l’exercice représente une profession libre et autonome.

2- La formation psychothérapeutique exige un niveau élevé de qualification théorique et clinique.

3- La diversité des méthodes psychothérapeutiques est garantie.

4- La formation dans une des méthodes psychothérapeutiques doit s’accomplir intégralement et comprend : la théorie, l’expérience sur sa propre personne et la pratique sous supervision. Sont également acquises de vastes notions sur d’autres méthodes.

5- L’accès à la profession est soumis à diverses préparations préliminaires, notamment en sciences humaines et sociales.

Strasbourg, le 21 octobre 1990.

Contresigné à ce jour par les représentants de 41 pays d’Europe de l’Ouest et de l’Est – par le PSY‘G pour la France – et soutenue par l’Association européenne de psychothérapie (AEP).


– C’est le PSY‘G, en tant que membre du Comité directeur de l’EAP-Vienne, qui signa la Déclaration de Strasbourg pour la France (non pour lui-même en tant que syndicat). Car le PSY‘G, la première organisation française membre de l’EAP, fut désigné en 1993 pour représenter notre pays.

– C’est ainsi qu’au nom de l’EAP il se chargea de contacter les organismes professionnels français et organisa en juin 1994 au Méditel-Club derrière la gare Montparnasse avec Emmy Van Deurzen représentant l’UKCP (fondée en Standing Conference(1) 1989-93), Michèle Tordjman et Alain Naissant (PSY‘G), la réunion à laquelle s’était rendue la direction du SNPPsy (Michel Meignant, Philippe Grauer) à l’origine de la fondation un an plus tard, le 13 mai 1995 de la FFdP, de son entrée à l’EAP – Association européenne de psychothérapie et de son adhésion à la Déclaration de Strasbourg.

– À noter que précédemment le PSY‘G avait été en 1992 membre fondateur d’une première Association européenne de psychothérapie dont le siège avait été fixé à Bruxelles. Il avait tenté le rapprochement des deux EAP (Bruxelles et Vienne). Trop de divergences subsistant, le PSY‘G opta pour Vienne (Pr. Alfred Pritz).

scission

– Le fait que les deux syndicats français qui avaient depuis plus de deux décennies pour le plus ancien, mis en place une autoréglementation de la profession de psychothérapeute centrée sur la confirmation du praticien en tant que tel, se soient joints, aux côtés de l’UKCP, aux déclarants de Strasbourg centrés eux sur le principe de l’organisation internationale par méthodes, engendra une tension institutionnelle(2) qui aboutit à la création en 1998 de l’Association fédérative française des organismes de psychothérapie (3), restée elle centrée sur le principe de l’organisation de la profession autour du concept de praticien d’un métier.

la méthode / le praticien

– Ainsi deux fédérations coexistent en France (et coopèrent dans le cadre nouveau du GLPR (2010 >)), l’une fondée sur le primat de la reconnaissance de la compétence des sociétés de méthodes(4), l’autre sur celui de la reconnaissance de la compétence des professionnels en tant que personnes.

coordination psy

– Ces divergences n’empêchèrent pas le SNPPsy, lAffop et la FFdP de participer ensemble à la Coordination psy2003-2009.

GLPR

– Depuis 2010 les quatre institutions historiques française, Affop, FF2P, PSY‘G, SNPPsy, se trouvent réunies dans le cadre d’un groupe de liaison, le GLPRGroupe de liaison de la psychothérapie relationnelle.

psychothérapie relationnelle

– La déclaration de Strasbourg conduisit le SNPPsy à réfléchir à la question de la définition de La psychothérapie vs. psychothérapie relationnelle et non plus psychothérapie à titregénérique, en fait un composite épistémologique. En s’appliquant depuis 2001 à se définir comme praticiens en psychothérapie relationnelle, les membres du SNPPsy se délimitaient et distinguaient de l’ensemble du champ psychothérapique. Cela conduisit à une redéfinition du concept de Carré psy et à un positionnement scientifique et politique différent et différencié.

titre d’exercice : relationnel© / certifié / agréé.

– À partir de là le cinquième critère prit toute sa force et originalité. Il est au fondement du concensus interfédéral et intersyndical du GLPR qui protège solidairement (et bien entendu exclusivement) les trois titres professionnels d’exercice(5) de

psychopraticien relationnel® Affop (dont SNPPsy)
psychopraticien certifié (FF2P)
psychopraticien agréé (PSY‘G)

.

On y distingue trois fois le nom de métier, psychopraticien, spécifié par un déterminant de référence institutionnelle faisant alors titre d’exercice : le psychopraticien s’en trouve confirmé sur la base de l’examen en rencontre avec ses pairs de sa pratique (6).

PHG

Mises à jour : 7 août 2011 – 16 mai 20012 – 24 décembre 2012 – 30 juin 2014 – 16 août 2014 – 2 janvier 2015 –


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