Depuis 1985, le CIFPR propose une formation unique, alliant théorie et pratique, préparant à l’exercice de la psychothérapie. Cette formation intègre divers champs psychothérapiques et privilégie une approche expérientielle.
Tout au long du cursus, les participants sont invités à vivre des expériences cliniques variées, à partir desquelles ils construiront leur future posture de thérapeute.
La formation est multiréférentielle, élaborée autour de quatre disciplines principales :
Le fait que ces courants de pensée et de pratique se heurtent parfois entre eux avec des conceptions divergentes est considéré comme un enrichissement pour l’approche de la complexité individuelle. L’école enrichit sa formation de fondamentaux de philosophie et de psychopathologie.
Elle s’adresse à toute personne désirant une véritable expérience pratique avant d’exercer, ou dans le cadre d’un développement personnel approfondi.
Le cursus, compatible avec une activité professionnelle, s’étend sur 5 ans et demi et comporte des séminaires résidentiels et des week-ends de formation en présence.
Diplôme de Psychopraticien multiréférentiel | École CIFPR Marseille Paris
La programmation d’ensemble des matières dispensées s’effectue selon une tresse organisant l’ensemble des disciplines exposées ci-dessus, année par année, dans le cadre d’une transmission par apprentissage combinant l’expérimentation, la méthodologie et la théorisation, en vue de faciliter l’intégration par l’apprenant. Ce dernier sera invité à exercer sur un mode critique, chaque méthode ou discipline psychothérapeutique étant à même de recevoir son analyse critique de la part des autres.
Cette démarche didactique combine ainsi :
Prérequis – Admissions :
Objectifs :
Conditions de validation du cycle 1 :
Objectif global :
Le second cycle représente le cœur du cursus. Il introduit les disciplines expérientielles : gestalt, Analyse bioénergétique, dynamique de groupe, et fournit à l’apprenant une continuité sur 3 années, durant lesquelles ce dernier va engranger toutes les expériences nécessaires à la construction de sa future posture de thérapeute, ainsi que les connaissances théoriques de base.
Conditions de validation du cycle 2 :
Objectif global :
Le 3e cycle est à la fois une mise à l’étrier progressive et une consolidation des compétences acquises durant les deux premiers cycles. L’apprenant y expérimente la posture de thérapeute de façon plus régulière, que ce soit durant ses stages ou pendant les regroupements, durant lesquels les formateurs lui proposent d’intervenir comme observateur du groupe ou apprenti-thérapeute.
Définition du stage pratique :
Les apprenants parvenus au 3e cycle de la formation devront effectuer 200 heures de stage pratique afin d’expérimenter la posture de thérapeute, sous le contrôle de praticiens expérimentés en situation d’exercice.
Ces stages se déroulent soit au sein de l’école, par exemple lors des séminaires cliniques, soit dans des institutions ou des groupes de thérapie à l’extérieur de l’école.
Durant ces stages, l’apprenant fera l’expérience d’une double posture, celle d’observateur d’abord, puis d’assistant-thérapeute. Il rédigera ensuite des comptes rendus d’expérience (rapport de stage) qui seront lus et commentés en retour par le(s) thérapeute(s) en charge du stage.
Ecrits de fin d’étude et soutenance
Deux textes distincts sont à produire en vue de la certification :
Outre les enseignements de méthodologie dispensés dans le cursus, l’apprenant sera accompagné dans la rédaction de ses écrits par un directeur de travaux, choisi parmi une liste de formateurs fournie par l’école. Il peut être choisi en externe, avec accord du directeur, mais ne sera pas pris en charge financièrement par l’école.
Après lecture et validation des écrits de l’apprenant par le directeur de travaux, une soutenance est organisée. Elle comporte une présentation des travaux par l’apprenant (30mn) face à un jury, composé de 3 membres au moins, et présidé par le directeur de travaux de l’apprenant. Un dialogue avec le jury précède la délibération de celui-ci, avant d’accorder ou non le diplôme.
L’aventure psychanalytique a maintenant plus d’un siècle d’âge, elle s’est déployée en de nombreuses écoles et obédiences sans compter les dissidences, a évolué selon des politiques diverses. Actuellement en repli (la psychiatrie et la psychologie se sont dégagées d’elle), après une phase d’hégémonisme de la période d’après-guerre, la psychanalyse reste une discipline théorique et méthodologique fertile, puissante, toujours en devenir. En Europe, le lacanisme en France, le bionisme en Grande Bretagne, ont marqué les années 60-80. Des tics de tous genres, un maniérisme obscur et le déploiement d’un certain dogmatisme ont pu défigurer le visage de la psychanalyse, qui en a vu d’autres et s’en remettra. De merveilleux psychanalystes exercent de nos jours au quotidien dans notre pays, et transmettent le fruit de leur expérience. Ne pas négliger leur importance.
Tous cycles, ouvert aux visiteurs.
1) Articulations fondamentales
– diffraction du transfert, transfert principal et transfert auxiliaire,
– espace transitionnel, la première et la seconde topique freudienne dans l’espace groupal
– clivage artificiel des espaces
– interprétation dans le jeu et en dehors
– reprise, et les liens avec la thérapie en face à face.
2) Éléments de psychopathologie
– éléments psychopathologiques activés par le psychodrame, pour mieux les sublimer.
3) Animation participative.
Une expérience inoubliable et très structurante.
Tous cycles, ouvert aux visiteurs.
Comment pratiquer la psychothérapie relationnelle en toute ignorance du socle anthropologique et philosophique sur lequel elle repose, depuis l’invention de la philosophie occidentale du VIIIème au Vème siècle et suivants, en Ionie puis dans toute la Grèce ?
Comment pratiquer les grands systèmes psychothérapiques hérités des Lumières si on n’étudie pas la philosophie au moins du XVIème siècle à nos jours ?
Impossible de se passer du savoir interrogateur et d’échapper à l’exercice de l’art de la question et du dialogue dans un métier, la psychothérapie relationnelle, qui consiste à se poser là et y rester en relation avec un autre jusqu’à ce qu’il en sorte entre eux deux quelque chose.
Sans soubassement et mise en recherche philosophique assumés, la psychothérapie deviendrait inintelligible. D’autant que la phénoménologie et l’existentialisme constituent de précieuses ressources par leur angle d’incidence clinique en particulier en gestalt-thérapie.
Tous cycles.
Chaque champ disciplinaire (psychanalyse, psychothérapie relationnelle) chaque grande méthode (gestalt-thérapie, analyse bioénergétique, etc.) répond à une définition complexe, dont l’un des traits consiste en une psychopathologie, une définition théorique et méthodologique de la normalité et du dysfonctionnement.
Immense problème, qu’est-ce que normal ?
La psychopathologie au CIFPR se répartit entre son déploiement dans chaque matière cardinale (psychanalyse, gestalt, analyse bioénergétique, groupe psychothérapique) et un enseignement confié à un psychiatre.
De toute façon la psychopathologie est en crise, et une réflexion de fond sur cette matière, le DSM et les projets de nouvelle classification est indispensable.
Vive Henri Ey !
Tous cycles.
Occasionnellement, nous invitons des praticiens qui offrent un complément aux formations dispensées régulièrement. Ils peuvent revenir à la demande.
Accompagnement pour s’y retrouver entre des formations aux horizons théoriques et méthodologiques
– soit contraires : problématique intégrative, complémentarité
– soit contradictoires : problématique multiréférentielle (pas les deux simultanément). respecter les différences théoriques (qu’est-ce qu’une théorisation en science humaine clinique ?) structurelles, et savoir vivre avec.