– Pour plus d’information cf. Rapport moral du SNPPsy 2011
Profession, statut(1), discipline, spécialité, certification, autorisation, agrément, reconnaissance, titre, légitimation, type de garantie, constituent dorénavant un système qu’il convient de spécifier, sachant que les professionnels n’y voient pas toujours aussi clair qu’ils veulent le croire, que le public n’y voit parfois que du psy, relevant toutefois d’un système ne fût-il qu’entrevu, d’une structure à vrai dire, dont il convient de discerner les éléments et le principe de fonctionnement. Fin 2011 le dispositif de dénomination auquel a abouti la loi de 2010 manifeste et distingue les appellations selon l’ordonnancement suivant.}
– nom de métier : psychopraticien, d’usage libre (hors syndicat, hors GLPR)
– nom de discipline : psychothérapie relationnelle désigne un nom de domaine scientifique. Cette discipline se définit comme psychothérapie (soin-souci de soi) de la relation par la relation pour la relation.
Psychopraticien relationnel®, est devenu (au 15 mars 2012) l’appellation disciplinaire réservée aux membres titulaires du SNPPsy, exercice autorisé sous cette dénomination (2). Cette appellation peut être considérée en tant que spécialité, spécifiable, si l’on n’exerce qu’elle, comme : »psychothérapie relationnelle uniquement. »
– terme générique : psychothérapie est un terme générique(3) applicable à l’ensemble des locataires du Carré psy. La psychothérapie relationnelle appartient à l’ensemble nommé psychothérapie, lequel se subdivise en psychothérapie objectiviste et psychothérapie du processus de subjectivation, dont la psychothérapie relationnelle relève – et par lequel elle procède du même champ que la psychanalyse.
– nom de diplôme : certification, agrément AFFOP, appellation, reconnaissance, confirmation.
CERTIFICATION : nos écoles dispensent des diplômes, qui n’ont aucune valeur universitaire (par défaut d’accord avec la médecine et la psychologie(4)) mais dont les organismes membres du GLPR, représentant les quatre institutions françaises historiques majeures représentatives de la psychothérapie relationnelle, garantissent et certifient la qualité (5).
AGRÉMENT D’ÉCOLE : ainsi être diplômé d’une école agréée AFFOP constitue une référence et représente une certification de valeur de cet établissement. Le label AFFOP se délivre (exclusivement à une organisation (6)) à l’issue d’une procédure rigoureuse, sur des critères de qualité élevés, régulièrement contrôlés (7).
APPELLATION : Psychopraticien multiréférentiel®(8), diplômé du CIFPR, psychopraticien relationnel®, diplômé de l’école Ataraxia, etc.
RECONNAISSANCE : le diplôme d’École privée agréée AFFOP se conjugue obligatoirement à une reconnaissance syndicale si l’on veut bénéficier du titre.
CONFIRMATION : le processus par lequel le diplômé d’une école agréée se voit reconnu par ses pairs dans le moment qu’il se reconnaît lui-même dans sa relation à eux, à l’issue d’une expérience pratique suffisante, s’appelle confirmation. Effet retour de la reconnaissance, effet de dialogue qualifiant.
Noter qu’on peut se voir confirmer à l’issue d’un parcours atypique. Celui-ci sera soigneusement examiné.
– titre : après validation post diplôme par une instance titularisante (i.e. conférant le titre) AFFOP (affiliée au GLPR)(9) le spécialiste en psychothérapie relationnelle se voit autorisé à porter le titre de
, titre réservé, autorisé et garanti – selon les cinq critères.
– nom de métier syndicalement garanti : à partir du printemps 2012
est le nom dont dorénavant se désignent nos psychopraticiens non encore pourvus du titre professionnel de psychopraticien relationnel® titulaire du SNPPsy.
– cumul de titres : conjugaison de titres et d’appartenances
• psychopraticien relationnel® titulaire du SNPPsy & de la SFPPX
• psychopraticien relationnel® titulaire de la SFPPX, membre du SNPPsy
• psychothérapeute & psychopraticien relationnel® titulaire du SNPPsy, etc.
– méthodes, spécialités, noms d’Écoles : eleftérothérapie, analyse néo socratique, psycho-valuation, intégratif, multiréférentiel (10), gestaltiste, spécialisé en psychanalyse intégrative, en psychocorporel, en Analyse multifactorielle, etc.
On peut être diplômé en quelque chose et ce diplôme peut n’être garanti que par l’organisme qui l’a délivré. Le nom de méthode en soi ne garantit rien(11). Pour qu’une école fasse selon nos critères autorité encore lui faut-il se trouver maillée à l’une des deux fédérations membres du GLPR. Sinon on évolue hors du système de légitimation répérable que nous avons pris soin de constituer (Cinq critères), soumis à la simple loi du marché, avec tous les risques que cela comporte.
– modalité d’exercice : individuel, groupe, couple, enfants et adolescents, anorexie-boulimie, etc.
– inscription aux Pages jaunes : à Psychothérapie (pratique hors du cadre réglementé)
• s’inscrire comme psychopraticien membre du SNPPsy / psychopraticien relationnel® titulaire du SNPPsy, etc.
• si l’on est psychothérapeute au nouveau sens du terme, s’inscrire comme psychothérapeute relationnel – membre ou titulaire du SNPPsy.
Philippe Grauer
Novembre 2011 – mis à jour le 19 mars 2012 – mis à jour le 23 avril 2012 – 14 juillet 2012 –
Statut juridique : en droit français, ensemble de textes qui règlent la situation d’un groupe d’individus, leurs droits, leurs obligations. Donc statut du psychopraticien relationnel®.
Statut de conservation : indicateur permettant d’évaluer l’ampleur du risque d’extinction d’une espèce à un instant donné. L’actuel statut de conservation des psychanalystes, des psychopraticiens relationnels, en France.
Définition : entendre pas statut un ensemble de dispositions contractuelles, légales ou réglementaires qui définissent les règles impersonnelles et objectives applicables à une situation juridique déterminée. Il peut s’agir, d’un groupe de personnes, ainsi le “statut d’enfant légitime”, ou le “statut de la Magistrature”(on devrait dire pour être plus précis : ”le statut des magistrats”) ou le « statut du Notariat », ou des règles qui régissent un type d’organisations ainsi, le “statut des établissements financiers ” ou “ le statut des Chambres de commerce” etc. – On parle alors de règles statutaires, d’obligations statutaires ou, en droit du travail particulièrement lorsqu’il s’agit des règles de la Fonction publique, d’avantages statutaires. D’après le {Dictionnaire juridique en ligne.