Le terme relationnel désigne un travail intersubjectif engageant profondément les deux protagonistes (ou davantage dans le cas de psychothérapie groupale) dans le processus de découverte de soi en relation qui conduit la personne ayant entamé la démarche de s’approcher comme sujet de son histoire et de son projet.
– 2) dans le cadre de la nouvelle terminologie désigne un professionnel revêtu du titre d’exercice de psychothérapeute, pratiquant la psychothérapie relationnelle (appellation créée en novembre 2001).
Jusque là, et à partir des années 70, les praticiens des Nouvelles thérapies, issues de la psychologie humaniste américaine, se dénommaient psychothérapeutes. Au moment de la bataille des charlatans 1999-2010), les psychologues et psychiatres se sont mis à les appeler les psychothérapeutes, assimilés pour les discréditer à des « charlatans« . À partir de 2001, les praticiens en psychothérapie relationnelle du SNPPsy ne se dénomment plus autrement, ayant compris que tous les praticiens du Carré psy se désignaient comme « psychothérapeutes, » devenu un terme générique dont les multiples significations ne permettaient plus d’appréhender ce que psychothérapie tout court mais surtout tout vaste, pouvait vouloir dire.
L’adjonction du déterminant relationnel a permis de distinguer les occupants du côté droit du carré psy de l’ensemble de ceux qui de façon parfois bien différente entendent signifier qu’ils appartiennent au dit carré, au motif tout à fait recevable qu’ils font de la psychothérapie – mais laquelle ? on évite l’imprécision permettant à chacun de définir la psychothérapie comme uniquement la sienne surtout sans spécifier davantage.
Pour ce faire le psychothérapeute relationnel devenu depuis psychopraticien relationnel a auparavant accompli lui-même une longue et fertile recherche du même type, s’est dégagé suffisamment de ses propres difficultés, et connaît bien son métier, appris auprès d’une école telle que la nôtre [Cifpr], ce qui lui a demandé beaucoup de temps et d’investissement personnel. Il répond alors aux Cinq critères, repris par les quatre organismes regroupés depuis 2010 dans le cadre du GLPR.
À l’issue des nouvelles dispositions législatives, ceux devenus du jour au lendemain ex psychothérapeutes relationnels peuvent le rester sous certaines conditions à remplir (grand-parentage, ou plein droit au vu des diplômes et des heures de psychopathologie déjà effectuées). Dans ce cas ils resteront psychothérapeutes (de nouvelle appellation, que nous avons parfois qualifiés de NN) et se diront pour se différencier des psychothérapeutes de nouvelle appellation tout court, relationnels, par quoi ils maintiendront leur identité d’origine, cumulée avec le nouveau titre de psychothérapeute (tout court, on vient de le voir). Dans la façon de se nommer ils n’auront rien changé, à l’oreille, mais au sens oui, ils seront devenus psychothérapeutes relationnels de nouvelle appellation par cumul de deux qualifications à la fois : 1) néo psychothérapeutes – titre universitaire officiel – et : 2) relationnels, comme avant. Il y aura même des psychiatres relationnels, selon le même principe.
Ils peuvent également préférer ne pas se voir confondus avec les psychothérapeutes NN (non relationnels, eux) issus désormais de l’université, qui les forme à une tout autre pratique (hospitalière majoritairement), beaucoup plus centrée sur le cognitivisme et les protocoles. Dans ce cas, ils se démarqueront et dénommeront désormais psychopraticiens relationnels, sous la caution et autorisation du SNPPsy (1)
Tout comme les étudiants de nos écoles, qui s’ils ne veulent ou peuvent remplir les conditions académiques requises, exerceront sous ce titre, à partir du diplôme professionnel privé de psychopraticien multiréférentiel® que délivre notre école, et du processus de titularisation par le SNPPsy, qui les agréant en qualité de praticiens leur conférera son titre professionnel de psychopraticien relationnel® titulaire du SNPPsy.
La situation s’est complexifiée et clarifiée au cours de l’année 2011, jouant sur la protection ®, par référence à la propriété intellectuelle (INPI), [psychopraticien relationnel] sans le ® n’étant pas disponible et ne pouvant s’écrire logiquement que psychopraticien relationnel®, par autorisation du SNPPsy ou d’un organisme titularisant de l’AFFOP. Nous décrivons l’ensemble du système au § ci-dessous.
Fin novembre 2011 la structure de dénomination auquel a abouti la nouvelle loi dispose les appellations selon l’ordonnancement suivant.
– nom de métier : psychopraticien, d’usage libre (hors syndicat)
– nom de discipline : psychothérapie relationnelle désigne un nom de domaine scientifique. Cette discipline se définit comme psychothérapie (soin-souci de soi) de la relation par la relation pour la relation.
Psychopraticien relationnel du SNPPsy, est l’appellation disciplinaire réservée aux membres du SNPPsy – praticiens de la discipline – exercice autorisé sous cette dénomination. Différence, Psychopraticien relationnel® membre du SNPPsy, désigne les titulaires – porteurs du titre d’exercice (alternatif). L’appellation disciplinaire peut être considérée en tant que spécialité, spécifiable, si l’on n’exerce qu’elle, comme « psychothérapie relationnelle uniquement. »
– terme générique : psychothérapie est un terme générique(2). La psychothérapie relationnelle appartient à l’ensemble nommé psychothérapie(3), lequel se subdivise en psychothérapie objectiviste et psychothérapie du processus de subjectivation, dont la psychothérapie relationnelle relève – et par lequel elle procède du même champ que la psychanalyse.
– nom de diplôme : dénomination relevant de la certification par une école. Nos écoles dispensent des diplômes à valeur intrinsèque parfois élevée sans valeur universitaire (par défaut d’accord jusqu’à présent avec la médecine et la psychologie) mais dont les deux fédérations membres du GLPR se portent garantes.
entrée novembre 2012 – révisée 16 mars 2014