Nous avons besoin d’une terminologie soigneusement assise. Nous proposons ici quelques points de repère pour contribuer à la stabiliser.
– Nous pratiquons un
, celui de psychopraticien(1) (aucune garantie).
– Nous nous réclamons d’une
, la psychothérapie relationnelle (héritière de la psychologie humaniste et du Mouvement de croissance personnelle(2)). (3).
– Au sein de cette
, d’une
,
ou
(relevant d’une société savante(4)). Ne pas confondre domaine, méthode et technique(5).
–
: nombre d’entre nos nouveaux adhérents sortent désormais d’une école (agréée Affop) qui les a diplômés dans une méthode (diplôme professionnel privé – délivré à l’issue d’une reconversion – 2000 heures, l’équivalent de cinq années universitaires). Leur méthode les rattache à une société savante.
–
: en fin d’études ils connaîtront une période d’exercice stagiaire (encadré par leur école) au cours de laquelle ils s’inscrivent au Snppsy en qualité de membres étudiants associés d’une école agréée Affop. Ils n’ont encore aucun titre d’exercice professionnel. Ils exercent sous caution de leur école qui les supervise et du syndicat (instance éthique d’autorisation solidaire d’exercice).
–
: Sortis de l’école les voici syndiqués de base, membres qualifiés du Snppsy(6), autorisés à exercer en qualité de psychopraticiens relationnels du Snppsy (sans le ®, par dérogation Affop), se réclamant par là, au-delà de leur méthode, de leur discipline de référence.
–
: autorisation d’exercice – Après trois années d’exercice, ayant rencontré une commission de pairs expérimentés relevant de méthodes diverses (pluralisme), ils se voient, satisfaisant au cinquième critère, autorisés à exercer sous le titre d’exercice de psychopraticien relationnel®.
– une
, les intégrera à son activité de recherche, de débat théorique et pratique, d’écriture (revue), de dialogue avec d’autres sociétés ou disciplines. C’est le domaine de la spécialisation. La spécialisation dans la méthode s’inclut dans le cadre de la discipline (psychothérapie relationnelle).
– Des
restent possibles, respectant le principe de l’échelle décrite ci-dessus.
Par ailleurs des méthodes se sont mises à délivrer des sortes de sub-titularisations par confusion terminologique, le terme titre n’étant pas toujours rigoureusement pensé, il s’agit en fait d’appellations protégées de méthodes, qui entrent potentiellement en conflit avec la titularisation disciplinaire – de juridiction syndicale (ou fédérative, ce qui complique la figure).
Question soulevée au cours de la décennie 80 auprès de la Société française de gestalt par Noël Salathé. Selon lui une société savante n’a pas à reconnaître ses professionnels (tâche para ordinale du syndicat qui confirme des praticiens en psychothérapie mais les mettre au travail commun de pratique de leur méthode et d’œuvrer à leur rayonnement. Il revendiquait en conséquence pour sa part le nom – appellation de méthode et non pas titre ! – de gestalt praticien.
Ce point terminologique déterminant reste actuellement (octobre 2013) au travail.
Nous constituons un syndicat particulier, professionnalisant(7), garant solidaire de la qualité professionnelle des praticiens qui le constituent et qu’il encadre. Noyau préordinal, entre le cas de figure et l’anomalie caractéristique. Notre dispositif de titularisation permet de confirmer la reconnaissance et autorisation de soi en qualité de professionnel de notre discipline auprès de représentants expérimentés de laquelle le candidat déjà en exercice vient présenter décrire évaluer et référer sa pratique. Le dialogue entre pairs relevant de champs méthodologiques divers (pluralisme) de leur discipline commune permet d’attester d’un référentiel solidaire commun (les cinq critères), de la valeur symbolique de l’exercice du praticien, de la représentation qu’il s’en fait, et de sa compétence suffisante.
Notre titre professionnel privé (exercice libéral) garanti par les quatre membres historiques du GLPR, se présente comme alternatif au titre paramédical d’État qui ouvre l’accès à l’hôpital. L’alternative que nous représentons, institutionnellement faible, mais socialement suffisante et professionnellement consistante, se propose comme profession de santé non médicale (ce qui ne veut en aucune manière dire anti médicale).
il s’agit d’un
– accréditement
– autoréglementation
– reconnaissance
– confirmation
– reconnaissance par les pairs
– discipline
– certification
– diplôme
– légitimation
– métier
– profession
– méthode
– pluralisme
– multiréférentialité
– psychanalyse intégrative
– psychanalyse multiréférentielle
– psychopraticien relationnel
– psychopraticien relationnel®
– psychopraticien multiréférentiel®
– société savante
– titre
– titres
– altertitre
– titularisant
– titularisation
– terminologie
PHG, Novembre 2012 – septembre 2013 – 8 janvier 2014 – 11 mars 2014 –