– a) le titre d’exercice de psychothérapeute est réservé exclusivement aux psychologues, psychiatres, médecins. Pour obtenir ce titre nouvellement créé il faut et il suffit d’appartenir à ces trois professions. Rien d’autre ne le permet : le titre d’exercice de psychothérapeute leur est désormais en France strictement réservé.
– b) la répartition de la psychothérapie entre les différentes aires psys requiert d’être pensée précisément.
il s’agit d’un
– accréditement
– autoréglementation
– reconnaissance
– confirmation
– reconnaissance par les pairs
– discipline
– certification
– diplôme
– légitimation
– métier
– profession
– méthode
– pluralisme
– multiréférentialité
– psychanalyse intégrative
– psychanalyse multiréférentielle
– psychopraticien relationnel
– psychopraticien relationnel®
– psychopraticien multiréférentiel®
– société savante
– titre
– titres
– altertitre
– titularisant
– titularisation
– terminologie
par Philippe Grauer
Psychothérapie = 4 psys, 2 professions + 2 paraprofessions, 1 titre + 1 altertitre, 1 farce, 2 dindons, des éjectés de leur nom et titre d’origine qui se retrouvent privilégiés. Hors champ on repère différents terrains vagues. Quand l’État intime à l’intime de procéder étatiquement, que se passe-t-il dans la fourmilière bousculée ?
Étonnante équation style Sciences humaines. La psychothérapie se répartit entre deux professions (à diplôme universitaire), à l’ombre d’un titre d’exercice de nouvelle désignation, deux para professions (dont l’une, la psychanalyse, venant en doublon d’une des deux professions à diplôme universitaire, toujours de ce fait à l’abri du néo titre) et un altertitre. Quatre cadres professionnels – le Quatuor fondant la structure du carré psy –, à l’extérieur desquels se tient la nébuleuse des activités ou professions hors champ.
Donc les études se voient sanctionnées par un diplôme universitaire, les para professions par un diplôme professionnel privé(1) dont leurs institutions professionnelles revalideront le praticien au bout de plusieurs années d’exercice (altertitre d’exercice, confirmation). Les activités ou professions extérieures au champ du Quatuor, logiquement, sanctionnées par rien de l’ordre du psychothérapique, ne relèvent pas de l’espace commun au carré psy. Dans le cadre duquel on distingue
progressivement retombant dans la neurologie et précipités dans le maintien de l’ordre psycho public. Victoire à la Pyrrhus des morts-vivants. Les 39 (d’anciens psychiatres-psychanalystes) protestent, mieux vaut tard que jamais. Il demeure que la médecine scientiste organiciste triomphe. Couplés au sécuritarisme l’organicisme et les TCC commencent à produire des fruits dangereux pour la citoyenneté et la démocratie. La santé mentale par son idéologie, son tout neurologique et DSM, son appareillage évaluationniste scientiste, son orientation hygiéniste sécuritariste, se présente comme une institution inquiétante.
Profession annexe : les médecins généralistes font de plus en plus fonction de psychiatres, administrant force neuroleptiques sans la compétence des psychiatres. Ils prétendront au titre médicalisé de psychothérapeute sans grande difficulté, un médecin peut tout faire. Parallèlement, devenir para psychiatre pour un généraliste représente une rude tâche.
Variété finissante qui jouait beaucoup, dans le domaine clinique, sur le mixage de la psychologie et d’une influence psychanalytique qui pouvait aller jusqu’à avoir effectué soi-même un parcours psychanalytique plus ou moins important, rien n’étant obligatoire.
La spécificité réclamée des psychologues était d’une part la scientificité revendiquée de la psychologie, d’autre part leur formation en psychopathologie (2). En tant que corps les psychologues cliniciens à la fois lorgnent vers une « scientificité » médicaliste et se gardent de se voir en aucune façon subordonner à la médecine sur son territoire hospitalier. Avec l’actuelle loi, d’ « évidence baisés par la médecine(3) » ils se retrouvent en qualité de psychothérapeutes subordonnées à elle, comme par l’Académie de médecine prévu et exigé.
La nouvelle législation réoriente les psychologues cliniciens vers un titre d’exercice de psychothérapeute, d’orientation médicale, et une éthique orientée elle dorénavant vers le comportementalisme et le cognitivisme. Paramédicalisés les voici premiers dindons de la farce qu’il ont jouée bien volontiers sans la comprendre.
Par ailleurs, comme le montre Philippe Grosbois dans plusieurs articles qu’on peut lire ici-même, les psychologues cliniciens se retrouvent, comme depuis toujours – comme d’ailleurs leurs cousins psychiatres – sans formation véritable à la psychothérapie au sens où leur dénomination devrait logiquement l’entendre, par la réduction de leur compétence rétrogradée à la psychopathologie. Voici confirmée notre thèse selon laquelle ils pratiquent de fait comme de droit une tout autre profession que la nôtre, la pratique du cumul avec l’acquisition hors les murs d’une compétence psychanalytique servant de fausse fenêtre.
– GROSBOIS Philippe, Éthique et psychothérapie : principe de parité versus principe de compétence, 7 novembre 2013.
L’Appel des appels proteste, à juste et limité
reconnus à ce titre par leurs sociétés savantes et institutions de référence, travaillant dans le domaine de la dynamique de subjectivation :
psychiatres, médecins ou psychologues de profession ils sont à l’abri d’un diplôme universitaire, et considèrent qu’ils remplissent plutôt une mission, un ministère, celui de l’écoute des formations de l’inconscient. Ils sont formés et reconnus par leurs associations. Un pourcentage non négligeable pratique hors cadre associatif. Voici à présent qu’ils vont se retrouver dans le dispositif d’État du nouveau titre d’exercice de psychothérapeute, platement à l’écoute d’usagers, hors divan. Certes ils protesteront qu’il n’en est rien par la vertu de l’inconscient par leur diligence toujours mis au travail, mais à langue de bois inconscient de sciure. Pour eux qui ont toujours revendiqué l’extra territorialité, le décalage par rapport à leur profession, le non rattachement direct à un système institutionnel, il s’agit d’une subversion en profondeur de leur identité et mission.
Les psychanalystes raccrochés au titre d’exercice de psychothérapeute (4) via leur titre de psychologue (5)à transformer, deviennent ipso facto professionnels de la psychothérapie, d’une psychothérapie sous influence médicale de surcroît, et perdent ainsi le caractère décalé, un peu à part, « extra territorial » qui représentait la spécificité de leur théorie et pratique (qu’ils dénommaient fièrement clinique, en rapport à leur métier de psychologues cliniciens ou de psychiatres ou médecins). Certaines sociétés et certains praticiens à titre individuel refusent le nouveau statut. Mais le mouvement général de mise aux normes accomplit bien le vœu de l’État. Seconds dindons. Politiquement ils n’ont pas été terribles.
Reconvertis pour la plupart, ayant fait leurs études dans d’autres branches, parfois n’ayant pas fait de longues études (bac + 3 ou 4) – à quoi il faudra tout de même ajouter les nombreuses années (6)passées à apprendre leur discipline (7)–, les psychopraticiens relationnels sont dans leur masse réputés moins intellectuels – il faudrait dire moins universitaires, mais cela peut changer(8) – que leurs collègues (par contre mieux assis dans leur expérience de vie, il s’agit généralement de quadras), qui ne manquent pas de leur appliquer les principes de la distinction bourdieusienne, allant jusqu’à ne pas dédaigner de les appeler charlatans histoire de hurler avec les loups populistes et corporatistes du moment.
Ils ont effectué une longue psychothérapie ou psychanalyse, fourni 2 000 heures de formation dans une école spécialisée, aux pédagogie et didactique expérientielles, de qualité vérifiée par des institutions historiques au niveau d’exigence affiché et décrit (9), comportant une part importante de psychopathologie. Ils connaissent bien leur art et métier, la psychothérapie relationnelle, discipline déclinée en méthodes, qu’ils pratiquent en conscience et éthique, sachant qu’ils participent d’un mouvement humaniste et citoyen au sens exigeant de ce terme, qui requiert une certaine militance, vigilance en tout cas, idéologique et disciplinaire. Ils règlent leur activité professionnelle et leur recherche sur les Cinq critères du SNPPsy. Ils relèvent uniquement d’une des quatre organisations nationales historiques regroupées sous le sigle GLPR.
Ils pratiquent en libéral, l’hôpital leur étant fermé. Garantis par leur institution de référence, ils sont vraiment à l’écoute des gens(10) (ce qui n’est nullement exclusif, entendons-nous bien). Qui s’en rendent compte et les apprécient.
Ne pas confondre le nom de métier, psychopraticien, non protégé, de l’altertitre d’exercice garanti par un des quatre organismes du GLPR. Distinguer
– le
: psychopraticien, libre
– du
: psychothérapie relationnelle, défini, pratiquée par les psychopraticiens relationnels, se réclamant d’un organisme membre de l’Affop – dont le SNPPsy (Philippe Grauer créateur du concept à partir d’un article de Jean-Michel Fourcade, 2001)
– du
, la méthode représentant une déclinaison de la discipline, une des spécialités qu’elle comprend et comporte, bénéficiant d’une appellation protégée, qu’on pourrait dire appellation locale, renvoyant à une région de la discipline administrée par une société savante.
– de l’
: psychopraticien relationnel® membre ou titulaire du SNPPsy, garanti.
Les voici à présent proches de la situation privilégiée où se trouvaient il y a encore peu les psychanalystes, de décalage par rapport à l’État. Ils bénéficient imprévisiblement d’une extra territorialité qu’ils n’avaient pas sollicitée, et se disposent à en user au mieux, soutenant le privilège d’un certain indice de subversivité, appréciable en ces temps d’étatisation de tout, d’extension du scientisme, d’hyper réglementarisme et d’une évaluation galopante en incohérence avec son objet. Le public trouvera auprès d’eux l’alternative d’une pratique humaniste et libre.
On assiste au maintien d’une para profession dotée d’un système de reconnaissance syndicale et fédérale historique qui ne dispose pas de l’autorité d’État et du cumul avec une des deux professions à prestige, médecin ou psychologue, mais qui tient sa route, sa réputation, sa respectabilité, sa légitimité, au point que les tentatives d’inspiration populiste de campagnes de discrédit, typiques du mal français, les placent paradoxalement par un ironique retour des choses en position alternative avantageuse.
Le métier de psychopraticien reste ouvert. C’est nous qui avons créé le terme. À ce détail près qu’il a maintenant la valeur qu’avait le nom de métier de psychothérapeute avant que la loi n’en fasse un titre réservé. Tout le monde pouvait s’en visser la plaque comme affectionnait de le dénoncer tendancieusement le député UMP Accoyer, en effet. C’est même pour cela que depuis une quarantaine d’années nos institutions historiques responsables et représentatives ont institué un système de titularisation protégeant et les professionnels qu’elles garantissent et le public. La situation reste inchangée, du style plus ça change et plus c’est pareil. Pas tout à fait toutefois, vous venez de le constater en lisant la présente entrée.
Ce qui demeure c’est que le métier de psychopraticien n’est nullement garanti. Il faut pour cela spécifier la discipline (psychothérapie relationnelle), l’institution qui l’encadre (l’un des membres du GLPR), le titre qui homologue (il en existe trois et trois seulement, dont psychopraticien relationnel®).
En dehors de cela une masse indistincte de praticiens de toutes sortes, associant le spirituel à l’accompagnement de développement personnel ou de coaching, au chamanisme, à dix autres activités, respectables ou non sous leur nom selon des critères qui leur appartiennent, mais pas sous un faux nom. Certains de ces praticiens s’ils se piquent indûment de « thérapie », constituent le lot (sans doute pas considérable en effectif, le gonflement de leur nombre aux proportions du fantasme relève de l’opération panique à bord) des vrais charlatans. Ils le sont seulement en qualité d’usurpateurs de notre nom, s’ils s’autoproclament psychothérapeutes ou psychopraticiens, et désignent indûment de ces noms leurs services, qu’aucun corps identifiable et reconnu historiquement et scientifiquement ne garantit et valide à ces titres, dont personne ne peut rien dire sinon qu’ils n’ont pas le droit moral et professionnel de parler de psychothérapie(11). Ils évoluent hors champ, nous n’avons pas compétence pour évaluer leur pratique. Seulement pour veiller à ce qu’ils ne la pratiquent pas sous un nom d’emprunt. Quand ils évoluent hors de notre nom le simple fonctionnement normal des lois et usages suffit à distinguer ce qui doit l’être.
malformés
Une deuxième catégorie de personnes dangereuses regroupe les insuffisamment formées, ayant déserté leur école avant terme ou ayant pratiqué une école de qualité insuffisante, non répertoriée ni garantie dans l’un des organismes reliés dans le cadre du GLPR. Le plus souvent dépourvues de supervision – en tout cas de supervision digne de ce nom, elles se jettent dans l’arène quand elles ne sont pas du tout sûres de vaincre. Elles se mettent en danger elles-mêmes, ainsi que ceux qui recourent à elles. Souvent elles attirent peu de monde, et il n’y a que demi mal de ce fait, mais certains peuvent se révéler dangereux et populaires, les dégâts n’apparaissant qu’ultérieurement. Pas d’affolement, ils ne sont pas non plus légions. Mais c’est pour éviter ces mauvaises rencontres que les institutions historiques du GLPR ont mis en place le cadre sain de leur profession. D’où l’intérêt quand on entreprend une psychothérapie de s’assurer des références du professionnel auquel on a affaire.
Que va devenir un demi-diplômé en psychologie ? titulaire d’un Master 1 en Psychopathologie et psychologie clinique, s’il se voit refuser l’accès au Master 2, la sélection universitaire se restreignant à ce goulet d’étranglement (dont personne n’est prévenu au démarrage des études) que va-t-il pouvoir honnêtement faire ? tenter une énième fois de candidater au Master 2 ! et si ça continue de bouchonner, après des années d’études on devient quoi ?
Se lancer comme ça en libéral en qualité de psychopraticien, nom de profession libre ? Sans avoir jamais appris le métier de psychopraticien relationnel se retrouver à courir à grande vitesse avec sa petite moto tous terrains sur la piste des circuits automobiles de formule 1 ? On a appris des choses, on sait, mais quoi ? pas bien et pas les bonnes choses. À un psychologue qui lui demandait de lui consentir des conditions financières avantageuses au regard de sa qualité de psychologue clinicien (accompli) pour apprendre la psychothérapie relationnelle dans son école Jacques de Panafieu répondit un jour, pour toi ce serait plutôt 10% de plus que de moins, car il va falloir redresser tes déformations acquises et cela va nous donner du fil à retordre.
Il faut prévoir une reprise véritablement importante, de plusieurs années d’études accompagnées d’une psychothérapie ou psychanalyse individuelle, pour prétendre à une pratique honnête de la psychothérapie relationnelle si l’on est psychologue inabouti. Or malheureusement ça coûte cher puisqu’on se retrouve face au circuit privé, il faut payer les enseignants, la structure, le local, de sa poche. Et si on n’a pas d’argent qu’est-ce qu’on devient, qu’est-ce qu’on fait ? C’est vraiment malheureux de traiter les étudiants comme ça mais c’est ce qui se passe bien souvent. Ceux qui se jetteront quand même dans une profession qu’ils ne connaissent pas car ils en ont appris une autre, constitueront un cas de figure de charlatanisme objectif, souvent de bonne volonté (l’enfer et les bonnes intentions) mais inconscient et d’autant plus dangereux, à la fois pour la personne et pour ceux auxquels elle voudrait s’adresser. Il ne leur reste plus qu’à devenir éducateur, mal payé et pas forcément formé pour ça non plus mais au moins là on se trouve hors du cadre de la malpratique.
Sinon, reconversion pour eux aussi. S’ils veulent entrer dans la profession voisine mais bien distincte de psychopraticien relationnel ils ne pourront éviter de s’y former convenablement – compte sera tenu de leur savoir disciplinaire voisin mais l’équivalence demeurera partielle.
organismes à garanties insuffisantes
Autre cas de malfaçon, une troisième catégorie se constituerait de fédérations ou organismes n’offrant pas toutes les garanties nécessaires, au sein desquelles viendraient se loger des praticiens insuffisants. Nous ne pouvons les lister ni n’avons à le faire, le maccarthisme s’est toujours révélé un remède pire que le mal, paradoxalement de nature comparable à celui-ci au bout du compte. Il est plus intéressant et politiquement sain de lister les bons, d’informer sur leurs critères et systèmes de garantie, que de blacklister les mauvais (dont les lois de la République répriment déjà normalement les activités répréhensibles).
dérives sectaires
Mentionnons enfin les sectes, franchement faussaires si l’on peu dire, pour mémoire. Les sectes prétendent utiliser une vague terminologie psy et quelques techniques psychologiques détournées à leurs fins manipulatrices. Elles relèvent d’une logique nocive aggravée. Elles n’ont bien entendu rien à voir avec ceux dont elles singent la pratique. Plus dangereuses, elles nécessitent vigilance et application de la loi concernant leurs activités répréhensibles.
chiffon rouge
C’est en agitant comme chiffons rouges tous ces dangers bien réels, contre lesquels se sont à temps prémunies les organisations responsables regroupées dans le cadre du GLPR, que les psychologues en particulier, à présent sous les couleurs du nouveau titre d’exercice de psychothérapeute qui les paramédicalise, les pauvres, et certains psychologues-psychanalystes qui ne distinguent pas à l’œil nu un psychopraticien relationnel d’un cognitiviste (l’un est leur allié l’autre leur adversaire) affectent d’amalgamer les premiers clairement identifiables et éthiques, aux imposteurs qui leur sont parfaitement étrangers.
choisir d’évoluer en terrain suffisamment sécurisé
En effet qui s’adresserait aux imposteurs en les amalgamant au domaine des professionnels du psychisme prendrait des risques graves. Il importe de s’adresser en la matière balisée par le Carré psy à un praticien repérable et assignable. De ce point de vue l’honnête electron libre devient un cas de figure hors cadre, l’exception confirmatrice de la règle. Remarquons qu’aucun système même totalitaire n’est jamais venu à bout des électrons libres. Il restera toujours des zones grises et des zones franches, elles sont systémiquement nécessaires. Le risque zéro relève seulement du fantasme. Persécuter les hors champ ne servirait à rien, on n’a jamais supprimé les marges. On peut se contenter de fréquenter le territoire où l’on obéit aux lois de l’Empire.
Ne pas oublier que c’est de cette nébuleuse à la marge que les institutions historiques de la psychothérapie relationnelle, depuis un tiers de siècle se sont démarquées, délimitant les frontières de leur domaine, se donnant leurs bonnes règles, assises sur le principe des Cinq critères, héritées de la psychologie humaniste et d’une psychanalyse alors libre.
Entrée créée le 24 juin 2011, mis à jour le 29 juillet – le 4 octobre 2011 – le 15 novembre 2012 – 27 décembre 2012 – 4 janvier 2014 – 8 janvier 2014 – 11 mars 2014 –